2.1
PERFORMANCES POLITIQUES DU GOUVERNEMENT
14. Lors de la dernière
réunion du GC en juin 2002, un certain nombre de domaines prioritaires
assortis d’indicateurs spécifiques de suivi conjoint ont été
identifiés. Les sérieux efforts du gouvernement ont permis de réaliser
des progrès significatifs dans la plupart de ces domaines. Il faut
cependant noter que, suite aux élections législatives de juillet 2003,
les retards pris dans la formation du gouvernement et les incertitudes
qu’ils ont générées ont vraisemblablement temporairement ralenti
l’élan amorcé lors du second mandat du gouvernement royal. |
|
Performance Politique
-
Réforme
juridique et judiciaire et gouvernance
-
Gestion
des ressources naturelles
-
Secteur
social
-
Gestion
fiscale et réforme de l’administration publique
|
Avec
la formation du nouveau gouvernement en juillet 2004, le gouvernement
royal de la troisième législature de l’Assemblée nationale renouvelle son
engagement de mettre en œuvre sans faiblir son programme de réformes. Les
progrès accomplis dans chaque domaine prioritaire depuis la réunion du
6ème GC (juin 2002), en dépit de nombreux obstacles, sont exposés
ci-après.
2.1.1
REFORME JURIDIQUE ET JUDICIAIRE ET GOUVERNANCE
REFORME JURIDIQUE ET JUDICIAIRE
15. Lors de la réunion du 6ème GC, les
paramètres suivants ont été définis :
i.
Achèvement de la stratégie de réforme juridique et
judiciaire dans les temps
ii.
Restructuration du Conseil suprême de la magistrature
iii.
Loi sur le statut des magistrats soumise au Parlement
16.
Achèvement de la
stratégie de réforme juridique et judiciaire dans les temps : de gros
progrès ont été accomplis dans ce domaine. Le gouvernement royal a mis en
place le Conseil pour la Réforme juridique et judiciaire (CRJJ) en juin
2002. Il est co-présidé par le ministre d’Etat en charge du Conseil des
ministres et le Président de la Cour suprême. En août 2002, la formation
de l'Organe permanent de coordination (PCB) a permis de rassembler les
décideurs des différentes institutions concernées. En décembre 2002,
l'Unité de gestion des projets (PMU) est formée pour appuyer le PCB et le
CLJR. Sous l'égide du CLJR, la Stratégie pour la Réforme juridique et
judiciaire est élaborée et approuvée par le gouvernement royal en juin
2003. Cette stratégie s'articule autour de 7 objectifs :
-
Meilleure
protection des droits et libertés fondamentales ;
-
Modernisation
du cadre juridique ;
-
Accès
facilité à l'information juridique et judiciaire ;
-
Amélioration
de la qualité du processus juridique et des services liés ;
-
Renforcement
des services juridiques : judiciaire et prosécutif ;
-
Introduction
de méthodes alternatives de résolution des conflits ;
-
Renforcement
des institutions du secteur juridique et judiciaire, pour leur permettre
de s'acquitter de leur mission.
17.
En 2003 également, un
projet de plan d'actions a été préparé. Ce document posait les bases des
discussions abordées lors du séminaire national qui s'est tenu en décembre
2003 sous l'autorité du PCB et qui rassemblait les acteurs concernés des
différentes institutions gouvernementales, de la société civile et les
représentants des donateurs. A l'issue de cette rencontre, des
consultations ont permis l'élaboration d'une liste exhaustive de priorités
à court et moyen termes. Le plan d'actions à court terme (2004-2006)
s'articule autour de 33 priorités qui couvrent les 7 objectifs
stratégiques. Le plan d'actions à moyen terme identifie 27 priorités à
atteindre d'ici 2008. Ces deux plans d'actions s'appuient sur une
réalisation progressive des 7 objectifs de la Stratégie pour Réforme
juridique et judiciaire.
18.
Restructuration du Conseil suprême de la magistrature (CSM) : les
amendements à la Loi sur l'organisation et le fonctionnement du Conseil
suprême de la magistrature ont été élaborés et approuvés par le Conseil
des ministres ; ils attendent la ratification par le Parlement. Les
modalités de restructuration du CSM sont maintenant bien avancées : un
secrétariat est en place et les besoins nécessaires au bon fonctionnement
du CSM sont en cours d'évaluation. En janvier 2003, le gouvernement royal
a augmenté de manière significative la rémunération des juges et
magistrats. L'Ecole royale de la magistrature et le Centre de formation
des avocats sont maintenant opérationnels. Un tribunal modèle est mis en
place dans la province de Kandal pour définir de meilleures pratiques
professionnelles dans le traitement des cas ; de nouvelles installations
seront achevées en 2006. La mise en place de tribunaux spécialisés est
également en cours, pour mieux traiter les affaires juvéniles,
commerciales et administratives. Des institutions clefs, telles que le CSM,
le Conseil des juristes, le ministère de la Justice ainsi que les organes
d'appui à la réforme tels que le PCB et la PMU, sont en cours d'évaluation
et de renforcement. Des moyens sont affectés aux activités liées aux
réformes. A quelques exceptions près, ces activités ont été financées par
le gouvernement royal.
19. La Loi sur le statut des magistrats est soumise au Parlement :
les projets de Loi sur le statut des magistrats et Loi organique sur
l'organisation et le fonctionnement des tribunaux sont en cours
d'élaboration et devraient être soumis au Parlement en 2005, conformément
aux priorités définies dans le plan d'actions à court terme pour la
réforme juridique et judiciaire
20. D'autres réalisations dans le domaine de la réforme juridique et
judiciaire incluent la mise en application de nombreuses lois
importantes liées à la protection des droits de l'homme, aux
investissements, aux échanges commerciaux et à la gestion des ressources
naturelles. Le code civil et ses procédures et le code pénal et ses
procédures ont été rédigés et sont en cours d'évaluation par le Conseil
des juristes. Ils seront soumis au Conseil des ministres et au Parlement
en 2005.
21. Bien que
tous les partenaires pour le développement du Cambodge s'accordent sur
l'importance de la réforme de ce secteur, seul un nombre restreint d'entre
eux ont fourni une assistance à ce jour. Les réformes judiciaires
nécessaires ont été identifiées par l'étude Investment Climate Survey
comme essentielles pour créer un cadre favorable au développement du
secteur privé. A un niveau plus élémentaire, l'accès facilité des plus
démunis à la justice et aux services judiciaires est essentiel pour
endiguer les sentiments d'injustice sociale et de vulnérabilité, renforcer
la confiance des communautés dans l'état de droit et la qualité de vie et
réduire la pauvreté.
22. Les
réformes juridiques et judiciaires sont rendues encore plus compliquées
par le contexte social du Cambodge. Trois décennies de guerre, de
turbulences et de conflits internes ont engendré des traumatismes
psychologiques profonds et des tensions sous-jacentes. Une population
jeune et grandissante et d’importants changements sociaux encouragés par
le développement des technologies et une meilleure intégration régionale
et mondiale mettent en péril les valeurs traditionnelles. La société est
en pleine mutation. Dans le même temps, le manque d'experts juridiques
cambodgiens ouvre la voie à une forte influence des experts
internationaux sur le cadre juridique existant. Ceci provoque des
incohérences qui en rendent l'application difficile. L'application de la
loi reste un défi pour nombre de raisons, mais en particulier à cause de
salaires trop faibles. Il est difficile d'appliquer la loi en toute
transparence et sans peurs ni privilèges lorsque les salaires des agents
chargés d'appliquer la loi se situent en dessous du seuil de pauvreté.
23. Poser les
fondations du cadre juridique est une des priorités du gouvernement royal.
Ceci devrait renforcer le développement d'une économie de marché dynamique
et favoriser les échanges et les investissements en établissant un cadre
juridique régissant la protection des droits de la propriété
intellectuelle, la création et la liquidation des entreprises, le secteur
bancaire, fiscal et comptable, le secteur de l'assurance, les transactions
sécurisées, les entreprises commerciales, la faillite, les contrats, le
crédit commercial et la loi sur les instruments de transfert et les
transactions de paiement, afin de garantir le bon fonctionnement du
secteur financier.
24. Afin de
faciliter l'accès à l'information juridique et judiciaire, non seulement
pour les professionnels du secteur juridique et judiciaire mais également
pour le grand public, le gouvernement royal a mis en place le bureau de la
Gazette. Etabli en premier lieu comme un service général, le bureau devra
dans le futur fonctionner de manière autonome et sur la base de principes
commerciaux. Le Président de la Cour suprême (Chief Justice) s'est
engagé à publier les décisions judiciaires prises, afin de renforcer la
transparence du système judiciaire et de permettre la création d'une
jurisprudence cambodgienne. La collecte des jugements rendus est en cours.
LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
25. Dans ce domaine, les paramètres définis lors de la réunion du 6ème GC
incluaient :
i. Loi
Anti-corruption soumise au Parlement
ii. Les
cas signalés de corruption font l’objet d’une enquête et sont portés
devant la justice conformément au cadre juridique existant.
26.
Le projet de Loi
Anti-corruption approuvé par le Conseil des ministres le 20 juin 2003,
a été soumis au Parlement le 25 juin 2003. Le projet a été renvoyé pour
révision par le Parlement. Le processus de révision a cependant été
ralenti par les retards rencontrés dans la formation du nouveau
gouvernement. En s'appuyant sur les recommandations émises par les
partenaires pour le développement lors de la réunion préparatoire du GC
qui s'est tenue en septembre 2004, le gouvernement royal reprendra le
travail de révision et soumettra un nouveau projet de Loi Anti-corruption
au Parlement. Le gouvernement royal convient, au même titre que les
partenaires pour le développement, qu'une approche intégrée pour combattre
la corruption est nécessaire. La mise en œuvre de la Loi Anti-corruption
constitue certes un grand pas en avant, mais le développement des moyens
nécessaires à une application stricte de la Loi n'en demeure pas moins
important. Pour combattre la corruption, qui ralentit la réussite
économique et enraye les efforts visant la réduction de la pauvreté, bien
d'autres mesures sont nécessaires, outre la mise en œuvre de la Loi
Anti-corruption. Certaines mesures telles que l'optimisation des
procédures administratives, la simplification et la modernisation du
système d'imposition, la suppression de règles excessives et la motivation
des fonctionnaires grâce à des salaires décents peuvent contribuer à une
réduction des facteurs de corruption. Le gouvernement royal reste malgré
tout conscient que modifier les habitudes et les comportements existants
risque de prendre un certain temps.
27. Cas de corruption qui ont fait l'objet d'une
enquête et estés en justice : en dépit d'énormes difficultés et
obstacles, le GRC a fait des progrès significatifs dans la lutte contre la
corruption en s’attaquant aux racines du problème. La lutte contre les
coupes forestières illégales, une meilleure gestion des recettes et
dépenses du gouvernement, la disparition des employés fictifs des
registres du service public et des forces armées, la confiscation des
terres obtenues ou vendues illégalement, sont parmi les mesures prises
pour lutter contre la corruption. L'Autorité nationale d'audit (NAA) est
maintenant opérationnelle et agit comme mécanisme de contrôle de
l’encaissement des recettes et de gestion des dépenses. Les postes
d'audits internes sont renforcés dans les ministères. La NAA travaille en
collaboration avec ces équipes d'audit interne des ministères afin de
garantir une plus grande transparence et la responsabilisation des
personnes en charge.
ACQUISITIONS PUBLIQUES
28. Dans ce domaine, les paramètres définis lors de la réunion du 6ème GC
incluaient :
i. Mise
en application du sous décret dans les ministères clés du secteur social
et économique pour la réglementation des dépenses aux lignes 11 et 13 du
Budget.
ii.
Calendrier indicatif d’élargissement du champ
d’application à toutes les catégories de dépenses dans tous les ministères
concernés, élaboré avec les partenaires.
29. Le champ d’application du sous décret sur les Acquisitions
publiques est élargi à toutes les catégories de dépenses dans tous les
ministères, à l’exception du Palais Royal.
2.1.2
GESTION DES RESSOURCES NATURELLES
RATIONALISATION
DU SYSTEME DES CONCESSIONS FORESTIERES
30. Dans ce domaine, les paramètres définis lors
de la réunion du 6ème GC incluaient :
i. Il
ne peut y avoir exploitation d’une concession tant qu’un SFMP, y compris
l’étude sur l’impact social et environnemental (ESIA), n’a pas été soumis
et approuvé conformément aux dispositions du sous décret sur la Gestion
des concessions forestière.
ii. Les
documents doivent être rendus publics et des experts indépendants, y
compris un observateur du WGNRM, doivent pouvoir apporter leurs
commentaires aux SFMP et ESIA avant que le gouvernement ne rende sa
décision finale.
iii.
Les concessionnaires qui ne soumettent pas de SFMP se
verront retirer leurs concessions.
31. Conformément aux engagements du gouvernement royal, aucune nouvelle
concession forestière n’a été accordée depuis le 1er
janvier 2002 et les activités des détenteurs actuels de licences
d’exploitation forestière ont été limitées à de petites opérations de
récupération et des travaux d’entretien, conformément à la législation en
vigueur. Il a été demandé aux concessionnaires de fournir un programme
stratégique de gestion forestière (Strategic Forest Management Plans
- SFMP) ainsi qu’une évaluation de l’impact social et environnemental (Environment
and Social Impact Assessments - ESIA) en septembre 2002. Treize
concessionnaires ont soumis leurs programmes et ESIA en novembre 2002 et
ces derniers ont été utilisés lors de consultations avec les communautés
concernées.
32.
En ce qui concerne
la diffusion au public et la possibilité pour les experts indépendants
d’émettre des commentaires sur les SFMP et ESIA avant la révision finale
par le gouvernement, le gouvernement royal, avec l’assistance
technique de la Banque mondiale, a évalué les SFMP et ESIA soumis par les
concessionnaires. Les SFMP et ESIA ont été diffusés auprès des communautés
concernées. Compte tenu des détails techniques et de la complexité des
programmes stratégiques de gestion forestière (SFMP) et des études
d’impact environnemental et social (ESIA), les communautés concernées ne
seront peut-être pas en mesure de fournir leurs commentaires dans
l’immédiat. En conséquence, ces communautés disposent d’un délai illimité
pour mener à bien les consultations nécessaires. Les SFMP et ESIA ont été
communiqués à 245 communes dans des communautés situées à proximité ou au
sein même des concessions forestières. Les équipes du DFW/FA ont consulté
les communautés concernées et enregistré leurs inquiétudes. Le DFW/FA a
demandé aux concessionnaires d’intégrer les solutions appropriées dans
leurs plans de gestion. Fin juillet 2003, avec l'assistance technique de
la Banque mondiale, le Technical Review Team (TRT) du DFW/FA a
complété son évaluation et ses conclusions ont été portées à la
connaissance des douze concessionnaires forestiers. Les nouveaux SFMP sont
en cours d'évaluation par l'équipe indépendante du Groupe de travail des
donateurs pour la Gestion des ressources naturelles. Pour garantir la
transparence des modalités d'évaluation et minimiser "le manque de
confiance et les suspicions", ainsi que les perceptions erronées qui ont
caractérisé et parfois inutilement polarisé les opinions, le DFW/FA a mis
en place un département des affaires publiques (Public Affairs Unit)
pour faciliter la communication entre les parties.
33.
Les licences des
concessionnaires qui n'ont pas présenté de SFMP ont été révoquées.
Depuis 1999, le gouvernement royal du Cambodge (GRC) a révoqué les
licences d'exploitation de concessions forestières de 17 compagnies, ce
qui représente une superficie totale d'environ 3,5 millions d’hectares sur
24 sites. Cinq autres concessionnaires : Hero Taiwan, Wood Tee Peanich,
GAT International, Mieng Ly Heng et Kingwood ont vu leur licence révoquée
lors de l'évaluation des SFMP. Seuls 12 concessionnaires ont actuellement
entrepris la planification de leurs concessions et ils seront tenus de
garantir la pérennité des forêts conformément aux standards
internationaux. Ces 12 concessionnaires se sont vus allouer un total de
moins de 3,4 millions d'hectares de forêt. Le gouvernement royal maintient
la suspension des droits d'exploitation de tous les concessionnaires tant
que leurs Plans stratégiques de gestion forestière et leurs ESIA n'ont pas
reçu l'approbation officielle du gouvernement.
34.
Le gouvernement royal
du Cambodge continue de combattre avec zèle les exploitations illégales.
Sept agents de l'administration des forêts ont été tués dans l'exercice de
leurs fonctions, et 34 autres blessés. Quelques 1.386 scieries illicites,
653 ateliers de transformation du bois, 39 ateliers de fabrication de
poudre de vigne à usage médicinal, 24 ateliers de fabrication d'huile de
Tepiro et 159 étuves et fours à bois et produits forestiers dérivés ont
été démantelés, détruits et mis hors service. 332 contrevenants ont été
appréhendés et traduits en justice.
35.
La déforestation
illégale, la contrebande d'espèces protégées, la corruption et
l’empiètement sur la forêt n’atteignent plus les proportions critiques
d’avant la mise en œuvre des réformes du gouvernement. Les mesures sévères
prises par le gouvernement contre la déforestation illégale couvrent
l’ensemble des modalités d’application de la loi, de prévention, de
détection et de suppression. Toute l’approche du gouvernement royal en
termes de gestion des ressources, d’exploitation communautaire des forêts
et de gestion des zones protégées, vise essentiellement à prévenir la
criminalité. En juin 2004, le gouvernement royal a émis l’Ordre Nº 01BB
pour la prévention, la suppression et l’abolition de la déforestation et
de l’empiètement et a mis en place un Comité national appuyé de
sous-comités au niveau provincial pour assurer l’application de cet Ordre.
CADRE JURIDIQUE
POUR LA GESTION COMMUNAUTAIRE DES RESSOURCES NATURELLES
36. Dans ce domaine, les paramètres définis
lors de la réunion du 6ème GC incluaient :
i. Les
conditions de l’ESIA pour toute nouvelle concession foncière, forestière
et de pêche sont appliquées.
ii.
Le sous décret sur l’exploitation communautaire des forêts
est finalisé et approuvé après consultation avec les communautés
concernées.
iii.
Le sous décret sur les concessions sociales est finalisé et
approuvé après consultation avec les communautés concernées.
iv.
Le sous décret sur l’exploitation des zones de pêche
communautaires est finalisé et approuvé après consultation avec les
communautés concernées.
37.
Comme indiqué
précédemment, le respect des conditions de l’ESIA est un
élément essentiel du processus d’évaluation des concessions forestières en
cours.
38.
Le sous décret sur
l’Exploitation communautaire des forêts a été promulgué en décembre
2003, afin de placer les biens publics forestiers sous la direction des
communautés locales, dans le cadre de plans de gestion conjointement
approuvés et d’accords de bénéfices mutuels. Le sous décret est le fruit
de six années de consultation avec de nombreux acteurs et conseillers et
complémente d’autres mesures, telles que le sous décret sur les
Concessions foncières sociales, afin de garantir une meilleure gestion et
une plus grande productivité des ressources foncières. Le gouvernement
royal a travaillé en partenariat avec plusieurs donateurs et organisations
non gouvernementales au pilotage d’initiatives d’exploitation
communautaire des forêts dans plusieurs endroits du pays. A ce jour,
presque 110.000 hectares ont été mis en valeur dans le cadre d’accords
d’exploitation communautaire des forêts.
39.
En mars 2003, le gouvernement
a promulgué le sous décret
sur les Concessions foncières sociales.
Pour mettre en
œuvre le sous décret au niveau national, provincial/municipal, district/khan,
des projets pilotes ont été menés dans trois communes et un Sangkat
dans les provinces de Battambang, Kampot, Kampong Speu et à Phnom Penh.
S’appuyant sur les conclusions des projets pilotes et sur l’étude de
l’impact sur la pauvreté des concessions foncières sociales, le Conseil
pour la politique foncière, en collaboration avec des partenaires pour le
développement, élabore actuellement un programme d’Attribution de terrains
pour favoriser le développement socioéconomique (LASED).
40.
Le décret royal sur
la Création de pêcheries communautaires et un sous décret sur la
Gestion des pêcheries communautaires ont été élaborés et soumis au Conseil
des ministres pour approbation. Bien que le processus législatif soit en
cours, quelques 360 lots de pêcheries communautaires ont déjà été mis en
place dans le pays, avec le soutien des partenaires pour le développement.
La Loi sur la Pêche, déjà visée par le Conseil des ministres, devrait être
prochainement soumise au Parlement.
2.1.3
SECTEURS SOCIAUX
DEPENSES
BUDGETAIRES AFFECTEES AUX SECTEURS SOCIAUX
41. Dans ce domaine, les paramètres définis
lors de la réunion du 6ème GC incluaient :
i. Les
dépenses budgétaires affectées à quatre ministères d’action prioritaires
augmentées à 3,6% du PIB.
ii.
Les dépenses budgétaires affectées au ministère de la Santé
au niveau national et provincial représentent au moins 35% au Chapitre 11
et 40% au Chapitre 13 du budget de l’Etat, au niveau national et
provincial.
iii. Les
dépenses budgétaires affectées au ministère de l’Education représentent au
moins 40% au Chapitre 11 et 50% au Chapitre 13 du budget de l’Etat, au
niveau national et provincial.
iv.
Les dépenses budgétaires affectées aux ministères de la
Santé et de l’Education avoisinent 100% du budget aux Chapitres 11 et 13.
42.
Les déboursements
budgétaires pour quatre ministères prioritaires ont été augmentés à 3,6%
du PIB : A l’issue du 6ème GC, la mise à jour des données relatives au
PIB en remontant jusqu’en 1993 a été achevée par l’Institut national des
statistiques (INS), avec l'assistance du FMI, fin 2002. Certaines
modifications ont été apportées suite à la mise à disposition par les
ministères et agences concernés de nouvelles données ou de données
révisées, et suite à la révision des méthodes de compilation des données.
Le résultat final montre une augmentation du PIB visible en remontant
jusqu’en 1993. Pour la période 1998-2002, les estimations de PIB au prix
actuel ont été revues à la hausse : 10,1% pour l’année 1998 et 15,8% pour
l’année 2000. Compte tenu de ces révisions, le prix de référence établi
lors de la réunion du GC en juin 2002 devrait être un peu plus bas lorsque
l’on tient compte des importantes révisions à la hausse sur l’ensemble des
estimations du PIB. D’après les estimations corrigées du PIB, les
déboursements effectifs envers les ministères prioritaires représentaient
environ 3,6% du PIB. Cependant, en raison d’un manque de revenus
considérable, imputable à des facteurs nationaux (les violentes
manifestations à Phnom Penh début 2003 et les incertitudes de la période
pré- et post-électorale) et internationaux (épidémie de SRAS dans la
région et guerre en Irak), les déboursements réels à l’attention des
ministères prioritaires n’ont atteint qu’environ 3,3% du PIB en 2003.
Malgré tout, la somme des déboursements effectués a légèrement augmenté,
de 512,1 milliards de Riels en 2002 à 529,4 milliards de Riels en 2003.
43.
Les déboursements
pour le ministère de la Santé au niveau national et provincial
représentent au moins 35% du budget au Chapitre 11 et 40% au Chapitre 13;
et les déboursements pour le ministère de l’Education représentent 40% du
budget au Chapitre 11 et 50% au Chapitre 13 au niveau national et
provincial : la mise en œuvre de ces deux seuils de référence aurait
nécessité que 75% du budget au Chapitre 11 et 90% du budget au Chapitre 13
soit alloué aux deux ministères : Santé et Education. Une telle
ré-attribution des budgets aux Chapitres 11 et 13 était impossible.
Cependant, les sommes attribuées au ministère de la Santé aux Chapitres 11
et 13 ont augmenté : 152,4 milliards de Riels en 2002 et 166,5 milliards
de Riels en 2003. Pour le ministère de l’Education, les attributions
budgétaires aux Chapitres 11 et 13 sont passées à 130,1 milliards de Riels
en 2002 et 136,1 milliards de Riels en 2003.
44.
Les dépenses
budgétaires affectées aux ministères de la Santé et de l’Education
avoisinent 100% pour les Chapitres 11 et 13 : pour le ministère de la
Santé, les déboursements réels, en pourcentage des attributions
budgétaires aux Chapitres 11 et 13, atteignaient 88,1 et 99,9% en 2002 et
84,6 et 93,5% en 2003. Pour le ministère de l’Education, les déboursements
réels, en pourcentage des attributions budgétaires aux Chapitres 11 et 13,
atteignaient 87,1 et 107,2% en 2002 et 95,1 et 85,1% en 2003.
PREVENTION DU
VIH/SIDA
45. Dans ce domaine, les paramètres définis
lors de la réunion du 6ème GC incluaient :
i. La
législation sur le VIH/SIDA est votée.
ii. Un
temps d’antenne radio et télévisée est mis gratuitement à disposition des
programmes de lutte contre le VIH/SIDA.
46.
Promulgation de la législation sur le VIH/SIDA : en juin 2002, le
Parlement a approuvé la Loi sur la Prévention et le contrôle du VIH/SIDA.
La prévention du VIH/SIDA et l’amélioration de la qualité de vie des
personnes infectées ou touchées par le VIH/SIDA par la prestation de
services de santé et de soins, est une priorité nationale pour le
gouvernement royal. La Loi sur la Prévention et le contrôle du VIH/SIDA
fournit le cadre nécessaire à la mise en œuvre de mesures préventives,
curatives et de réduction de la propagation.
47. L’Autorité nationale pour le Sida (NAA), créée en janvier 1999, est
responsable de la coordination et de la mise en œuvre de mesures
exhaustives de prévention, de soins, de soutien et de réduction. En 2001,
la NAA a lancé son « Programme national stratégique d’approche exhaustive
et multi-sectorielle du VIH/SIDA : 2001-2005 ». Par la suite, cinq
ministères – Santé, Défense Nationale, Education, Affaires Sociales,
Travail et Réhabilitation de la Jeunesse, Développement Rural – ont
développés leurs Plans stratégiques pour faire face aux défis du VIH/SIDA.
En outre, les provinces de Battambang et Siem Reap ont également élaboré
des Programmes exhaustifs et multi-sectoriels pour faire face aux défis du
VIH/SIDA. La NAA regroupe 26 ministères et 24 provinces et municipalités.
En mars 2003, la NAA a créé un Comité de coordination qui se réunit chaque
mois pour coordonner son action avec les agences onusiennes, les donateurs
et les principales ONG concernées. Pour planifier et mettre en œuvre des
campagnes lors de la Journée mondiale du Sida, la Fête des Eaux et des
commémorations aux chandelles, la NAA a établi des mécanismes de
coordination des actions des organisations gouvernementales et non
gouvernementales.
48. Les efforts conjoints des institutions
publiques et des partenaires pour le développement commencent à porter
leurs fruits. On estime que le nombre de personnes vivant avec le VIH/SIDA
a diminué : de 175.000 en 1998 à 157.500 en 2003. La prévalence du VIH
chez les 15-49 ans a décliné, passant de 3,3% en 1998 à 2,6% en 2003. Près
de 100.000 personnes ont fait le test et ont bénéficié des services
d’aide. Des tests volontaires et confidentiels sont maintenant disponibles
dans 13 provinces et municipalités au travers de 49 centres VCCT, dont 18
gérés par des ONG. Quelques 2000 malades du Sida ont maintenant accès
gratuitement à des traitements anti-rétroviraux (ARV). La mise en œuvre du
programme national d’utilisation des préservatifs (100 percent Condom
Use Program) a permis de réduire la prévalence du VIH chez les
prostitués : de 54% en 1998 à 37% en 2003. Les Peer Education Programs
sont mis en œuvre avec succès chez les agents de la fonction publique, de
la défense et de la police. Environ 50.000 bonzes ont intégré la question
du VIH/SIDA à leur prêche. Des programmes de sensibilisation au VIH/SIDA
sont également mis en œuvre pour les employés du secteur privé.
49.
Mise à disposition
de temps d’antenne radio et télévision gratuit pour les programmes sur le
VIH/SIDA : de grands progrès ont été accomplis pour obtenir
gratuitement du temps d’antenne radio et télévision pour les programmes
sur le VIH/SIDA. Certaines stations de télévision diffusent des messages
de prévention du VIH/SIDA. Egalement, certains sponsors du secteur privé
ont commencé à mettre à disposition un temps d’antenne lors de leurs
programmes. Par exemple, Cambrew inclut des messages sur le VIH/SIDA dans
ses émissions hebdomadaires de Karaoké à la télévision. Les donateurs ont
également renforcé leur appui à l’élaboration de messages diffusés : par
exemple, l’assistance fournie par DFID au BBC World Service Trust pour la
production de spots et de fictions radio et télévisés. Le PNUD, l’UNESCO
et l’UNICEF ont également produit des programmes courts. Les donateurs ont
aussi augmenté leur assistance pour la diffusion des messages : DFID
soutient les diffusions sur TV5 tandis que l’UNICEF appuie la diffusion
des mêmes messages sur d’autres chaînes pour toucher un public plus large.
2.1.4
REFORME DE LA GESTION FISCALE ET DE L’ADMINISTRATION
PUBLIQUE
REFORME DE LA
FONCTION PUBLIQUE ET CADRE LOGIQUE DES DEPENSES A COURT TERME
50. Dans ce domaine, les critères définis
lors de la réunion du 6ème GC étaient les suivants : « Après étude, et
avec l’appui de la Banque mondiale, un programme à moyen terme de réforme
de la fonction publique sera élaboré visant à aligner les salaires de la
fonction publique sur ceux du secteur privé, y compris dispositions de
départ et de précarité pour les travailleurs licenciés et des options de
financement en accord avec la Structure des dépenses à moyen terme ».
51.
Le Programme national
pour la réforme administrative (NPAR) a été approuvé par le gouvernement
royal début 1999. En octobre 2001, le gouvernement royal a approuvé la
stratégie d’optimisation de la fonction publique. Dans le cadre de cette
stratégie, le Conseil pour la réforme administrative (CAR) a été mandaté
pour étudier la possibilité d’accélérer les réformes sur les salaires et
l’emploi. Le CAR a entrepris les six études suivantes pour collecter des
informations factuelles et préparer une synthèse comme base des décisions
nécessaires pour accélérer ces réformes et renforcer la gestion de la
fonction publique :
i. Améliorer
la fourniture des services publics ;
ii.
Etablir des critères de référence du marché du travail ;
iii. Evaluer
le fonctionnement ;
iv. Accroître
la rémunération pour améliorer les performances ;
v.
Augmenter l’embauche pour fournir un service adéquat ; et
vi.
Améliorer la gestion des effectifs de la fonction publique.
52.
En avril 2002, la
Banque Mondiale a accepté de financer cinq de ces études. Les termes de
références ont été validés en mars 2003 et les financements dégagés en
mai 2003. L’étude sur l’amélioration de la fourniture des services
publics s’est achevée en septembre 2003. L’étude des salaires et avantages
sociaux sur le marché du travail s’est achevée en septembre 2004. Avec
l’appui technique du Brunei, les travaux ont commencé pour documenter et
renforcer les pratiques et procédures de gestion des ressources humaines.
Grâce à l’assistance de l’UE, cette étude est approfondie pour en faire un
outil puissant de prévision des besoins en ressources humaines, de gestion
des employés de la fonction publique et de développement des ressources
humaines.
53.
L’étude sur
l’évaluation du fonctionnement sera bientôt lancée pour compléter les
travaux en cours dans les ministères prioritaires (Education, Santé,
Agriculture, Justice). Cette étude fera le point sur les progrès accomplis
et élaborera une méthodologie et un cadre logique qui pourront être
répliqués à d’autres études similaires. L’étude conduira également des
projets pilotes de mise en œuvre de la méthodologie et mettra l’accent sur
la formation pour développer la capacité du gouvernement à évaluer les
opérations.
54.
En ce qui concerne la
politique salariale de la fonction publique, le gouvernement royal
s’appuiera sur deux principes fondamentaux. En premier lieu, tout
changement devra respecter le principe de relativité entre les différentes
catégories d’employés de la fonction publique (politiques, fonctionnaires,
militaires et agents de sécurité). Deuxièmement, ces changements doivent
être financièrement viables sur le long terme, en accord avec le cadre
fiscal. En conséquence, les augmentations de salaires demeurent sujettes
aux fonds disponibles et donc aux recettes publiques. Le GRC s’engage à
augmenter les salaires de 10 à 15% par an. Les fonds disponibles seront
alloués aux besoins prioritaires par le biais d’instruments tels que le
programme PMG, et par un système d’indemnisation qui complémente le
salaire de base. Le secrétariat du CAR fait des simulations systématiques
pour évaluer les différentes options. Les travaux de l’étude sur la
politique de rémunération seront superposés à l’évaluation du
fonctionnement qui doit commencer début 2005, sur la base de termes de
référence révisés.
55.
L’étude sur la
politique d’embauche sera également lancée début 2005 pour renforcer
l’information existante sur les besoins en ressources humaines et pour
concevoir les mécanismes nécessaires à la reconfiguration de la fonction
publique. Les prises de décision relatives à la dernière étude sur la
gestion des effectifs de la fonction publique sont reportées jusqu’à
l’achèvement des travaux liés déjà en cours.
56.
Pendant la première
phase de mise en œuvre du programme NPAR, les efforts se sont concentrés
sur les cinq grandes activités suivantes : documenter et contrôler la
composition et la répartition des employés de la fonction publique ;
développer les instruments nécessaires pour diriger et motiver le
personnel ; évaluer les besoins en services centraux des ministères
(administration) ; compléter les travaux préliminaires pour rendre
l’administration plus accessible au grand public ; et renforcer la
capacité de planification et de gestion des réformes. Ce qui a déjà été
réalisé dans le cadre du programme NPAR :
-
Les données
sur la composition et les caractéristiques de la fonction publique ont
été rassemblées et analysées. En conséquence, une vision claire de la
composition et des caractéristiques des employés de la fonction
publique, au niveau national et local, est désormais disponible ;
-
Le cadre
juridique et de contrôle de la fonction publique est maintenant en
place ;
-
Les systèmes
de gestion des ressources humaines, y compris le Human Resources
Management Information System (HRMIS), sont opérationnels pour
planifier et gérer les effectifs de la fonction publique ;
-
Un nouveau
système d’embauche et de rémunération, plus favorable à l’évaluation des
performances et à l’avancement a été élaboré et est maintenant en
place ;
-
Des
politiques novatrices ont été conçues pour rassembler les ressources
disponibles et accroître les performances dans les secteurs
prioritaires : les Groupes de missions prioritaires (PMG), indemnités
ciblées et services à guichet unique pour les employés au niveau local.
PERCEPTION DES
RECETTES
57. Dans ce domaine, les paramètres définis
lors de la réunion du 6ème GC incluaient :
-
Augmenter les recettes du gouvernement à 12,75% du PIB.
-
Augmentation des recettes provenant du paiement des baux sur les biens
publics ; recouvrement des arriérés d’impôt ; et obligation de résultat
dans le cadre du programme d’inspection avant expédition (pre-shipment
inspection program).
-
Renforcement de l’audit fiscal et de l’administration.
-
Plus grande transparence dans les conditions d’octroi des marchés
publics.
58.
Les recettes du
gouvernement augmentées à 12,75% du PIB :
comme expliqué ci-avant, à
l’issue de la réunion du 6ème GC, l’historique jusqu’en 1993
des données sur le PIB a été réajusté fin 2002 par l’Institut national des
statistiques (NIS), avec l’assistance du FMI. Compte tenu des ajustements
significatifs des estimations du PIB révisées à la hausse, l’objectif de
12,75% d’augmentation des recettes établi sur la base des anciennes
données disponibles sur le PIB est en fait sensiblement moindre lorsqu’il
est calculé sur la base des données révisées du PIB. Il faut noter que
l’évaluation des progrès présentée dans ce rapport s’appuie sur les
données révisées.
59.
En dépit des nombreux
défis que le gouvernement royal a dû relever au cours des cinq dernières
années – y compris la restructuration des droits de douane et
l’abaissement des droits maximums applicables ; le contrôle de la
contrebande et la fraude fiscale - le gouvernement a considérablement
augmenté le taux de perception des recettes fiscales. La mise en œuvre
énergique des réformes fiscales, avec l’assistance des partenaires pour le
développement, et la mise en œuvre de mesures visant à améliorer le niveau
des recettes commencent à porter leurs fruits. Les recettes, en
pourcentage des estimations révisées du PIB, sont passées de 8,1% en 1998
à 11,1% en 2002. En 2003, la perception des recettes a été affectée non
seulement par l’épidémie de SRAS qui a frappé la région, les
manifestations violentes à Phnom Penh début 2003, la guerre en Irak et
l’inefficacité du système de recouvrement, mais également par les
incertitudes liées aux élections dans la première moitié de l’année 2003
et les retards dans la formation du nouveau gouvernement suite aux
élections du 27 juillet 2003.
60.
Le climat incertain qui
a prédominé en 2003 a également eu une incidence négative sur la
collecte des recettes liées au paiement des baux sur les biens publics ;
le recouvrement des arriérés d’impôts et les résultats du programme
d’inspection avant expédition (pre-shipment inspection program)
61.
Renforcement de
l’audit fiscal et de l’administration : l’Autorité nationale d’audit (NAA),
créée début 2000, est maintenant opérationnelle et sa capacité est en
cours de renforcement. La NAA complète actuellement les rapports d’audit
pour les années 2000, 2001 et 2002. Ces rapports seront ensuite soumis au
Parlement. Les fonctions d’audits internes sont également renforcées dans
les ministères. La NAA travaille en collaboration avec les départements
d’audit des différents ministères pour garantir une plus grande
transparence et responsabilisation des personnes concernées.
62.
Plus grande
transparence des conditions régissant les acquisitions publiques :
pour une plus grande transparence et afin de minimiser les abus, le champ
d’action du sous décret sur les Acquisitions publiques a été étendu à
toutes les dépenses de tous les ministères, à l’exception du Palais Royal.
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