| 
      2.1
      
      PERFORMANCES POLITIQUES DU GOUVERNEMENT
 
        
        
          | 
          
          14. Lors de la dernière 
          réunion du GC en juin 2002, un certain nombre de domaines prioritaires 
          assortis d’indicateurs spécifiques de suivi conjoint ont été 
          identifiés. Les sérieux efforts du gouvernement ont permis de réaliser 
          des progrès significatifs dans la plupart de ces domaines. Il faut 
          cependant noter que, suite aux élections législatives de juillet 2003, 
          les retards pris dans la formation du gouvernement et les incertitudes 
          qu’ils ont générées ont vraisemblablement temporairement ralenti 
          l’élan amorcé lors du second mandat du gouvernement royal. |  | 
          Performance Politique 
            
            
             Réforme 
            juridique et judiciaire et gouvernance
            
             Gestion 
            des ressources naturelles
            
             Secteur 
            social
            
             Gestion 
            fiscale et réforme de l’administration publique |  
       Avec 
      la formation du nouveau gouvernement en juillet 2004, le gouvernement 
      royal de la troisième législature de l’Assemblée nationale renouvelle son 
      engagement de mettre en œuvre sans faiblir son programme de réformes. Les 
      progrès accomplis dans chaque domaine prioritaire depuis la réunion du 
      6ème GC (juin 2002), en dépit de nombreux obstacles, sont exposés 
      ci-après.  
      2.1.1
      
      REFORME JURIDIQUE ET JUDICIAIRE ET GOUVERNANCE 
      REFORME JURIDIQUE ET JUDICIAIRE 
      15.  Lors de la réunion du 6ème GC, les 
      paramètres suivants ont été définis : 
      i.    
      
      Achèvement de la stratégie de réforme juridique et 
      judiciaire dans les temps 
      ii.   
      
      Restructuration du Conseil suprême de la magistrature 
      iii.  
      
      Loi sur le statut des magistrats soumise au Parlement 
      16. 
      Achèvement de la 
      stratégie de réforme juridique et judiciaire dans les temps : de gros 
      progrès ont été accomplis dans ce domaine. Le gouvernement royal a mis en 
      place le Conseil pour la Réforme juridique et judiciaire (CRJJ) en juin 
      2002. Il est co-présidé par le ministre d’Etat en charge du Conseil des 
      ministres et le Président de la Cour suprême. En août 2002, la formation 
      de l'Organe permanent de coordination (PCB) a permis de rassembler les 
      décideurs des différentes institutions concernées. En décembre 2002, 
      l'Unité de gestion des projets (PMU) est formée pour appuyer le PCB et le 
      CLJR. Sous l'égide du CLJR, la Stratégie pour la Réforme juridique et 
      judiciaire est élaborée et approuvée par le gouvernement royal en juin 
      2003. Cette stratégie s'articule autour de 7 objectifs : 
        
        
        Meilleure 
        protection des droits et libertés fondamentales ;
        
        Modernisation 
        du cadre juridique ; 
        
        Accès 
        facilité à l'information juridique et judiciaire ;
        
        Amélioration 
        de la qualité du processus juridique et des services liés ;
        
        Renforcement 
        des services juridiques : judiciaire et prosécutif ;
        
        Introduction 
        de méthodes alternatives de résolution des conflits ;
        
        Renforcement 
        des institutions du secteur juridique et judiciaire, pour leur permettre 
        de s'acquitter de leur mission. 
      17. 
      En 2003 également, un 
      projet de plan d'actions a été préparé. Ce document posait les bases des 
      discussions abordées lors du séminaire national qui s'est tenu en décembre 
      2003 sous l'autorité du PCB et qui rassemblait les acteurs concernés des 
      différentes institutions gouvernementales, de la société civile et les 
      représentants des donateurs. A l'issue de cette rencontre, des 
      consultations ont permis l'élaboration d'une liste exhaustive de priorités 
      à court et moyen termes. Le plan d'actions à court terme (2004-2006) 
      s'articule autour de 33 priorités qui couvrent les 7 objectifs 
      stratégiques. Le plan d'actions à moyen terme identifie 27 priorités à 
      atteindre d'ici 2008. Ces deux plans d'actions s'appuient sur une 
      réalisation progressive des 7 objectifs de la Stratégie pour Réforme 
      juridique et judiciaire. 
      18.  
      Restructuration du Conseil suprême de la magistrature (CSM) : les 
      amendements à la Loi sur l'organisation et le fonctionnement du Conseil 
      suprême de la magistrature ont été élaborés et approuvés par le Conseil 
      des ministres ; ils attendent la ratification par le Parlement. Les 
      modalités de restructuration du CSM sont maintenant bien avancées : un 
      secrétariat est en place et les besoins nécessaires au bon fonctionnement 
      du CSM sont en cours d'évaluation. En janvier 2003, le gouvernement royal 
      a augmenté de manière significative la rémunération des juges et 
      magistrats. L'Ecole royale de la magistrature et le Centre de formation 
      des avocats sont maintenant opérationnels. Un tribunal modèle est mis en 
      place dans la province de Kandal pour définir de meilleures pratiques 
      professionnelles dans le traitement des cas ; de nouvelles installations 
      seront achevées en 2006. La mise en place de tribunaux spécialisés est 
      également en cours, pour mieux traiter les affaires juvéniles, 
      commerciales et administratives. Des institutions clefs, telles que le CSM, 
      le Conseil des juristes, le ministère de la Justice ainsi que les organes 
      d'appui à la réforme tels que le PCB et la PMU, sont en cours d'évaluation 
      et de renforcement. Des moyens sont affectés aux activités liées aux 
      réformes. A quelques exceptions près, ces activités ont été financées par 
      le gouvernement royal. 
      19.  La Loi sur le statut des magistrats est soumise au Parlement : 
      les projets de Loi sur le statut des magistrats et Loi organique sur 
      l'organisation et le fonctionnement des tribunaux sont en cours 
      d'élaboration et devraient être soumis au Parlement en 2005, conformément 
      aux priorités définies dans le plan d'actions à court terme pour la 
      réforme juridique et judiciaire  
      20.  D'autres réalisations dans le domaine de la réforme juridique et 
      judiciaire   incluent la mise en application de nombreuses lois 
      importantes liées à la protection des droits de l'homme, aux 
      investissements, aux échanges commerciaux et à la gestion des ressources 
      naturelles. Le code civil et ses procédures et le code pénal et ses 
      procédures ont été rédigés et sont en cours d'évaluation par le Conseil 
      des juristes. Ils seront soumis au Conseil des ministres et au Parlement 
      en 2005. 
      21. Bien que 
      tous les partenaires pour le développement du Cambodge s'accordent sur 
      l'importance de la réforme de ce secteur, seul un nombre restreint d'entre 
      eux ont fourni une assistance à ce jour. Les réformes judiciaires 
      nécessaires ont été identifiées par l'étude Investment Climate Survey 
      comme essentielles pour créer un cadre favorable au développement du 
      secteur privé. A un niveau plus élémentaire, l'accès facilité des plus 
      démunis à la justice et aux services judiciaires est essentiel pour 
      endiguer les sentiments d'injustice sociale et de vulnérabilité, renforcer 
      la confiance des communautés dans l'état de droit et la qualité de vie et 
      réduire la pauvreté. 
      22.  Les 
      réformes juridiques et judiciaires sont rendues encore plus compliquées 
      par le contexte social du Cambodge. Trois décennies de guerre, de 
      turbulences et de conflits internes ont engendré des traumatismes 
      psychologiques profonds et des tensions sous-jacentes. Une population 
      jeune et grandissante et d’importants changements sociaux encouragés par 
      le développement des technologies et une meilleure intégration régionale 
      et mondiale mettent en péril les valeurs traditionnelles. La société est 
      en pleine mutation. Dans le même temps, le manque d'experts juridiques 
      cambodgiens ouvre la voie à une  forte influence des experts 
      internationaux sur le cadre juridique existant. Ceci provoque des 
      incohérences qui en rendent l'application difficile. L'application de la 
      loi reste un défi pour nombre de raisons, mais en particulier à cause de 
      salaires trop faibles. Il est difficile d'appliquer la loi en toute 
      transparence et sans peurs ni privilèges lorsque les salaires des agents 
      chargés d'appliquer la loi se situent en dessous du seuil de pauvreté. 
      23. Poser les 
      fondations du cadre juridique est une des priorités du gouvernement royal. 
      Ceci devrait renforcer le développement d'une économie de marché dynamique 
      et favoriser les échanges et les investissements en établissant un cadre 
      juridique régissant la protection des droits de la propriété 
      intellectuelle, la création et la liquidation des entreprises, le secteur 
      bancaire, fiscal et comptable, le secteur de l'assurance, les transactions 
      sécurisées, les entreprises commerciales, la faillite, les contrats, le 
      crédit commercial et la loi sur les instruments de transfert et les 
      transactions de paiement, afin de garantir le bon fonctionnement du 
      secteur financier.  
      24. Afin de 
      faciliter l'accès à l'information juridique et judiciaire, non seulement 
      pour les professionnels du secteur juridique et judiciaire mais également 
      pour le grand public, le gouvernement royal a mis en place le bureau de la 
      Gazette. Etabli en premier lieu comme un service général, le bureau devra 
      dans le futur fonctionner de manière autonome et sur la base de principes 
      commerciaux.  Le Président de la Cour suprême (Chief Justice) s'est 
      engagé à publier les décisions judiciaires prises, afin de renforcer la 
      transparence du système judiciaire et de permettre la création d'une 
      jurisprudence cambodgienne. La collecte des jugements rendus est en cours. 
      LUTTE CONTRE LA CORRUPTION 
      25.  Dans ce domaine, les paramètres définis lors de la réunion du 6ème GC 
      incluaient : 
      i.   Loi 
      Anti-corruption soumise au Parlement 
      ii.  Les 
      cas signalés de corruption font l’objet d’une enquête et sont portés 
      devant la justice conformément au cadre juridique existant. 
      26. 
      Le projet de Loi 
      Anti-corruption approuvé par le Conseil des ministres le 20 juin 2003, 
      a été soumis au Parlement le 25 juin 2003. Le projet a été renvoyé pour 
      révision par le Parlement. Le processus de révision a cependant été 
      ralenti par les retards rencontrés dans la formation du nouveau 
      gouvernement. En s'appuyant sur les recommandations émises par les 
      partenaires pour le développement lors de la réunion préparatoire du GC 
      qui s'est tenue en septembre 2004, le gouvernement royal reprendra le 
      travail de révision et soumettra un nouveau projet de Loi Anti-corruption 
      au Parlement. Le gouvernement royal convient, au même titre que les 
      partenaires pour le développement, qu'une approche intégrée pour combattre 
      la corruption est nécessaire. La mise en œuvre de la Loi Anti-corruption 
      constitue certes un grand pas en avant, mais le développement des moyens 
      nécessaires à une application stricte de la Loi n'en demeure pas moins 
      important. Pour combattre la corruption, qui ralentit la réussite 
      économique et enraye les efforts visant la réduction de la pauvreté, bien 
      d'autres mesures sont nécessaires, outre la mise en œuvre de la Loi 
      Anti-corruption. Certaines mesures telles que l'optimisation des 
      procédures administratives, la simplification et la modernisation du 
      système d'imposition, la suppression de règles excessives et la motivation 
      des fonctionnaires grâce à des salaires décents peuvent contribuer à une 
      réduction des facteurs de corruption. Le gouvernement royal reste malgré 
      tout conscient que modifier les habitudes et les comportements existants 
      risque de prendre un certain temps.   
      27.  Cas de corruption qui ont fait l'objet d'une 
      enquête et estés en justice : en dépit d'énormes difficultés et 
      obstacles, le GRC a fait des progrès significatifs dans la lutte contre la 
      corruption en s’attaquant aux racines du problème. La lutte contre les 
      coupes forestières illégales, une meilleure gestion des recettes et 
      dépenses du gouvernement, la disparition des employés fictifs des 
      registres du service public et des forces armées, la confiscation des 
      terres obtenues ou vendues illégalement, sont parmi les mesures prises 
      pour lutter contre la corruption. L'Autorité nationale d'audit (NAA) est 
      maintenant opérationnelle et agit comme mécanisme de contrôle de 
      l’encaissement des recettes et de gestion des dépenses. Les postes 
      d'audits internes sont renforcés dans les ministères. La NAA travaille en 
      collaboration avec ces équipes d'audit interne des ministères afin de 
      garantir une plus grande transparence et la responsabilisation des 
      personnes en charge.  
      ACQUISITIONS PUBLIQUES           
      28.  Dans ce domaine, les paramètres définis lors de la réunion du 6ème GC 
      incluaient : 
      i.    Mise 
      en application du sous décret dans les ministères clés du secteur social 
      et économique pour la réglementation des dépenses aux lignes 11 et 13 du 
      Budget. 
      ii. 
      
      Calendrier indicatif d’élargissement du champ 
      d’application à toutes les catégories de dépenses dans tous les ministères 
      concernés, élaboré avec les partenaires. 
      29.  Le champ d’application du sous décret sur les Acquisitions 
      publiques est élargi à toutes les catégories de dépenses dans tous les 
      ministères, à l’exception du Palais Royal. 
      
      
      2.1.2
      
      
      GESTION DES RESSOURCES NATURELLES 
      RATIONALISATION 
      DU SYSTEME DES CONCESSIONS FORESTIERES  
      30.  Dans ce domaine, les paramètres définis lors 
      de la réunion du 6ème GC incluaient : 
      i.    Il 
      ne peut y avoir exploitation d’une concession tant qu’un SFMP, y compris 
      l’étude sur l’impact social et environnemental (ESIA), n’a pas été soumis 
      et approuvé conformément aux dispositions du sous décret sur la Gestion 
      des concessions forestière. 
      ii.   Les 
      documents doivent être rendus publics et des experts indépendants, y 
      compris un observateur du WGNRM, doivent pouvoir apporter leurs 
      commentaires aux SFMP et ESIA avant que le gouvernement ne rende sa 
      décision finale. 
      iii.  
      
      Les concessionnaires qui ne soumettent pas de SFMP se 
      verront retirer leurs concessions. 
      
      31. Conformément aux engagements du gouvernement royal, aucune nouvelle 
      concession forestière n’a été accordée depuis le 1er 
      janvier 2002 et les activités des détenteurs actuels de licences 
      d’exploitation forestière ont été limitées à de petites opérations de 
      récupération et des travaux d’entretien, conformément à la législation en 
      vigueur. Il a été demandé aux concessionnaires de fournir un programme 
      stratégique de gestion forestière (Strategic Forest Management Plans 
      - SFMP) ainsi qu’une évaluation de l’impact social et environnemental (Environment 
      and Social Impact Assessments - ESIA) en septembre 2002. Treize 
      concessionnaires ont soumis leurs programmes et ESIA en novembre 2002 et 
      ces derniers ont été utilisés lors de consultations avec les communautés 
      concernées.  
      32. 
      En ce qui concerne 
      la diffusion au public et la possibilité pour les experts indépendants 
      d’émettre des commentaires sur les SFMP et ESIA avant la révision finale 
      par le gouvernement, le gouvernement royal, avec l’assistance 
      technique de la Banque mondiale, a évalué les SFMP et ESIA soumis par les 
      concessionnaires. Les SFMP et ESIA ont été diffusés auprès des communautés 
      concernées. Compte tenu des détails techniques et de la complexité des 
      programmes stratégiques de gestion forestière (SFMP) et des études 
      d’impact environnemental et social (ESIA), les communautés concernées ne 
      seront peut-être pas en mesure de fournir leurs commentaires dans 
      l’immédiat. En conséquence, ces communautés disposent d’un délai illimité 
      pour mener à bien les consultations nécessaires. Les SFMP et ESIA ont été 
      communiqués à 245 communes dans des communautés situées à proximité ou au 
      sein même des concessions forestières. Les équipes du DFW/FA ont consulté 
      les communautés concernées et enregistré leurs inquiétudes. Le DFW/FA a 
      demandé aux concessionnaires d’intégrer les solutions appropriées dans 
      leurs plans de gestion. Fin juillet 2003, avec l'assistance technique de 
      la Banque mondiale, le Technical Review Team (TRT) du DFW/FA a 
      complété son évaluation et ses conclusions ont été portées à la 
      connaissance des douze concessionnaires forestiers. Les nouveaux SFMP sont 
      en cours d'évaluation par l'équipe indépendante du Groupe de travail des 
      donateurs pour la Gestion des ressources naturelles. Pour garantir la 
      transparence des modalités d'évaluation et minimiser "le manque de 
      confiance et les suspicions", ainsi que les perceptions erronées qui ont 
      caractérisé et parfois inutilement polarisé les opinions, le DFW/FA a mis 
      en place un département des affaires publiques (Public Affairs Unit) 
      pour faciliter la communication entre les parties. 
      33. 
      Les licences des 
      concessionnaires qui n'ont pas présenté de SFMP ont été révoquées. 
      Depuis 1999, le gouvernement royal du Cambodge (GRC) a révoqué les 
      licences d'exploitation de concessions forestières de 17 compagnies, ce 
      qui représente une superficie totale d'environ 3,5 millions d’hectares sur 
      24 sites. Cinq autres concessionnaires : Hero Taiwan, Wood Tee Peanich, 
      GAT International, Mieng Ly Heng et Kingwood ont vu leur licence révoquée 
      lors de l'évaluation des SFMP. Seuls 12 concessionnaires ont actuellement 
      entrepris la planification de leurs concessions et ils seront tenus de 
      garantir la pérennité des forêts conformément aux standards 
      internationaux. Ces 12 concessionnaires se sont vus allouer un total de 
      moins de 3,4 millions d'hectares de forêt. Le gouvernement royal maintient 
      la suspension des droits d'exploitation de tous les concessionnaires tant 
      que leurs Plans stratégiques de gestion forestière et leurs ESIA n'ont pas 
      reçu l'approbation officielle du gouvernement. 
      34. 
      Le gouvernement royal 
      du Cambodge continue de combattre avec zèle les exploitations illégales. 
      Sept agents de l'administration des forêts ont été tués dans l'exercice de 
      leurs fonctions, et 34 autres blessés. Quelques 1.386 scieries illicites, 
      653 ateliers de transformation du bois, 39 ateliers de fabrication de 
      poudre de vigne à usage médicinal, 24 ateliers de fabrication d'huile de 
      Tepiro et 159 étuves et fours à bois et produits forestiers dérivés ont 
      été démantelés, détruits et mis hors service. 332 contrevenants ont été 
      appréhendés et traduits en justice.   
      35. 
      La déforestation 
      illégale, la contrebande d'espèces protégées, la corruption et 
      l’empiètement sur la forêt n’atteignent plus les proportions critiques 
      d’avant la mise en œuvre des réformes du gouvernement. Les mesures sévères 
      prises par le gouvernement contre la déforestation illégale couvrent 
      l’ensemble des modalités d’application de la loi, de prévention, de 
      détection et de suppression. Toute l’approche du gouvernement royal en 
      termes de gestion des ressources, d’exploitation communautaire des forêts 
      et de gestion des zones protégées, vise essentiellement à prévenir la 
      criminalité. En juin 2004, le gouvernement royal a émis l’Ordre Nº 01BB 
      pour la prévention, la suppression et l’abolition de la déforestation et 
      de l’empiètement et a mis en place un Comité national appuyé de 
      sous-comités au niveau provincial pour assurer l’application de cet Ordre. 
      CADRE JURIDIQUE 
      POUR LA GESTION COMMUNAUTAIRE DES RESSOURCES NATURELLES 
       
      36.  Dans ce domaine, les paramètres définis 
      lors de la réunion du 6ème GC incluaient : 
      i.    Les 
      conditions de l’ESIA pour toute nouvelle concession foncière, forestière 
      et de pêche sont appliquées. 
      ii.  
      
      Le sous décret sur l’exploitation communautaire des forêts 
      est finalisé et approuvé après consultation avec les communautés 
      concernées. 
      iii.
      
      
        
      Le sous décret sur les concessions sociales est finalisé et 
      approuvé après consultation avec les communautés concernées. 
      iv. 
      
      Le sous décret sur l’exploitation des zones de pêche 
      communautaires est finalisé et approuvé après consultation avec les 
      communautés concernées. 
      37. 
      Comme indiqué 
      précédemment, le respect des conditions de l’ESIA est un 
      élément essentiel du processus d’évaluation des concessions forestières en 
      cours. 
      38. 
      Le sous décret sur 
      l’Exploitation communautaire des forêts a été promulgué en décembre 
      2003, afin de placer les biens publics forestiers sous la direction des 
      communautés locales, dans le cadre de plans de gestion conjointement 
      approuvés et d’accords de bénéfices mutuels. Le sous décret est le fruit 
      de six années de consultation avec de nombreux acteurs et conseillers et 
      complémente d’autres mesures, telles que le sous décret sur les 
      Concessions foncières sociales, afin de garantir une meilleure gestion et 
      une plus grande productivité des ressources foncières. Le gouvernement 
      royal a travaillé en partenariat avec plusieurs donateurs et organisations 
      non gouvernementales au pilotage d’initiatives d’exploitation 
      communautaire des forêts dans plusieurs endroits du pays. A ce jour, 
      presque 110.000 hectares ont été mis en valeur dans le cadre d’accords 
      d’exploitation communautaire des forêts. 
      
      39.  
      En mars 2003, le gouvernement 
      a promulgué le sous décret 
      sur les Concessions foncières sociales. 
      Pour mettre en 
      œuvre le sous décret au niveau national, provincial/municipal, district/khan, 
      des projets pilotes ont été menés dans trois communes et un Sangkat 
      dans les provinces de Battambang, Kampot, Kampong Speu et à Phnom Penh. 
      S’appuyant sur les conclusions des projets pilotes et sur l’étude de 
      l’impact sur la pauvreté des concessions foncières sociales, le Conseil 
      pour la politique foncière, en collaboration avec des partenaires pour le 
      développement, élabore actuellement un programme d’Attribution de terrains 
      pour favoriser le développement socioéconomique (LASED). 
      40. 
      Le décret royal sur 
      la Création de pêcheries communautaires et un sous décret sur la 
      Gestion des pêcheries communautaires ont été élaborés et soumis au Conseil 
      des ministres pour approbation. Bien que le processus législatif soit en 
      cours, quelques 360 lots de pêcheries communautaires ont déjà été mis en 
      place dans le pays, avec le soutien des partenaires pour le développement. 
      La Loi sur la Pêche, déjà visée par le Conseil des ministres, devrait être 
      prochainement soumise au Parlement. 
      2.1.3
      SECTEURS SOCIAUX 
      DEPENSES 
      BUDGETAIRES AFFECTEES AUX SECTEURS SOCIAUX 
      41.  Dans ce domaine, les paramètres définis 
      lors de la réunion du 6ème GC incluaient : 
      i.    Les 
      dépenses budgétaires affectées à quatre ministères d’action prioritaires 
      augmentées à 3,6% du PIB.  
      ii.
      
      
        
      Les dépenses budgétaires affectées au ministère de la Santé 
      au niveau national et provincial représentent au moins 35% au Chapitre 11 
      et 40% au Chapitre 13 du budget de l’Etat, au niveau national et 
      provincial. 
      iii.   Les 
      dépenses budgétaires affectées au ministère de l’Education représentent au 
      moins 40% au Chapitre 11 et 50% au Chapitre 13 du budget de l’Etat, au 
      niveau national et provincial. 
      iv.  
      
      Les dépenses budgétaires affectées aux ministères de la 
      Santé et de l’Education avoisinent 100% du budget aux Chapitres 11 et 13. 
      42. 
      Les déboursements 
      budgétaires pour quatre ministères prioritaires ont été augmentés à 3,6% 
      du PIB : A l’issue du 6ème GC, la mise à jour des données relatives au 
      PIB en remontant jusqu’en 1993 a été achevée par l’Institut national des 
      statistiques (INS), avec l'assistance du FMI, fin 2002. Certaines 
      modifications ont été apportées suite à la mise à disposition par les 
      ministères et agences concernés de nouvelles données ou de données 
      révisées, et suite à la révision des méthodes de compilation des données. 
      Le résultat final montre une augmentation du PIB visible en remontant 
      jusqu’en 1993. Pour la période 1998-2002, les estimations de PIB au prix 
      actuel ont été revues à la hausse : 10,1% pour l’année 1998 et 15,8% pour 
      l’année 2000. Compte tenu de ces révisions, le prix de référence établi 
      lors de la réunion du GC en juin 2002 devrait être un peu plus bas lorsque 
      l’on tient compte des importantes révisions à la hausse sur l’ensemble des 
      estimations du PIB. D’après les estimations corrigées du PIB, les 
      déboursements effectifs envers les ministères prioritaires représentaient 
      environ 3,6% du PIB. Cependant, en raison d’un manque de revenus 
      considérable, imputable à des facteurs nationaux (les violentes 
      manifestations à Phnom Penh début 2003 et les incertitudes de la période 
      pré- et post-électorale) et internationaux (épidémie de SRAS dans la 
      région et guerre en Irak), les déboursements réels à l’attention des 
      ministères prioritaires n’ont atteint qu’environ 3,3% du PIB en 2003. 
      Malgré tout, la somme des déboursements effectués a légèrement augmenté, 
      de 512,1 milliards de Riels en 2002 à 529,4 milliards de Riels en 2003.   
       
      43. 
      Les déboursements 
      pour le ministère de la Santé au niveau national et provincial 
      représentent au moins 35% du budget au Chapitre 11 et 40% au Chapitre 13; 
      et les déboursements pour le ministère de l’Education représentent 40% du 
      budget au Chapitre 11 et 50% au Chapitre 13 au niveau national et 
      provincial : la mise en œuvre de ces deux seuils de référence aurait 
      nécessité que 75% du budget au Chapitre 11 et 90% du budget au Chapitre 13 
      soit alloué aux deux ministères : Santé et Education. Une telle 
      ré-attribution des budgets aux Chapitres 11 et 13 était impossible. 
      Cependant, les sommes attribuées au ministère de la Santé aux Chapitres 11 
      et 13 ont augmenté : 152,4 milliards de Riels en 2002 et 166,5 milliards 
      de Riels en 2003. Pour le ministère de l’Education, les attributions 
      budgétaires aux Chapitres 11 et 13 sont passées à 130,1 milliards de Riels 
      en 2002 et 136,1 milliards de Riels en 2003. 
      44. 
      Les dépenses 
      budgétaires affectées aux ministères de la Santé et de l’Education 
      avoisinent 100% pour les Chapitres 11 et 13 : pour le ministère de la 
      Santé, les déboursements réels, en pourcentage des attributions 
      budgétaires aux Chapitres 11 et 13, atteignaient 88,1 et 99,9% en 2002 et 
      84,6 et 93,5% en 2003. Pour le ministère de l’Education, les déboursements 
      réels, en pourcentage des attributions budgétaires aux Chapitres 11 et 13, 
      atteignaient 87,1 et 107,2% en 2002 et 95,1 et 85,1% en 2003. 
      PREVENTION  DU 
      VIH/SIDA 
      45.  Dans ce domaine, les paramètres définis 
      lors de la réunion du 6ème GC incluaient : 
      i.    La 
      législation sur le VIH/SIDA est votée. 
      ii.   Un 
      temps d’antenne radio et télévisée est mis gratuitement à disposition des 
      programmes de lutte contre le VIH/SIDA. 
      46.  
      Promulgation de la législation sur le VIH/SIDA : en juin 2002, le 
      Parlement a approuvé la Loi sur la Prévention et le contrôle du VIH/SIDA. 
      La prévention du VIH/SIDA et l’amélioration de la qualité de vie des 
      personnes infectées ou touchées par le VIH/SIDA par la prestation de 
      services de santé et de soins, est une priorité nationale pour le 
      gouvernement royal. La Loi sur la Prévention et le contrôle du VIH/SIDA 
      fournit le cadre nécessaire à la mise en œuvre de mesures préventives, 
      curatives et de réduction de la propagation.  
      47.   L’Autorité nationale pour le Sida (NAA), créée en janvier 1999, est 
      responsable de la coordination et de la mise en œuvre de mesures 
      exhaustives de prévention, de soins, de soutien et de réduction. En 2001, 
      la NAA a lancé son « Programme national stratégique d’approche exhaustive 
      et multi-sectorielle du VIH/SIDA : 2001-2005 ». Par la suite, cinq 
      ministères – Santé, Défense Nationale, Education, Affaires Sociales, 
      Travail et Réhabilitation de la Jeunesse, Développement Rural – ont 
      développés leurs Plans stratégiques pour faire face aux défis du VIH/SIDA. 
      En outre, les provinces de Battambang et Siem Reap ont également élaboré 
      des Programmes exhaustifs et multi-sectoriels pour faire face aux défis du 
      VIH/SIDA. La NAA regroupe 26 ministères et 24 provinces et municipalités. 
      En mars 2003, la NAA a créé un Comité de coordination qui se réunit chaque 
      mois pour coordonner son action avec les agences onusiennes, les donateurs 
      et les principales ONG concernées. Pour planifier et mettre en œuvre des 
      campagnes lors de la Journée mondiale du Sida, la Fête des Eaux et des 
      commémorations aux chandelles, la NAA a établi des mécanismes de 
      coordination des actions des organisations gouvernementales et non 
      gouvernementales. 
      48. Les efforts conjoints des institutions 
      publiques et des partenaires pour le développement commencent à porter 
      leurs fruits. On estime que le nombre de personnes vivant avec le VIH/SIDA 
      a diminué : de 175.000 en 1998 à 157.500 en 2003. La prévalence du VIH 
      chez les 15-49 ans a décliné, passant de 3,3% en 1998 à 2,6% en 2003. Près 
      de 100.000 personnes ont fait le test et ont bénéficié des services 
      d’aide. Des tests volontaires et confidentiels sont maintenant disponibles 
      dans 13 provinces et municipalités au travers de 49 centres VCCT, dont 18 
      gérés par des ONG. Quelques 2000 malades du Sida ont maintenant accès 
      gratuitement à des traitements anti-rétroviraux (ARV). La mise en œuvre du 
      programme national d’utilisation des préservatifs   (100 percent Condom 
      Use Program) a permis de réduire la prévalence du VIH chez les 
      prostitués : de 54% en 1998 à 37% en 2003. Les Peer Education Programs 
      sont mis en œuvre avec succès chez les agents de la fonction publique, de 
      la défense et de la police. Environ 50.000 bonzes ont intégré la question 
      du VIH/SIDA à leur prêche. Des programmes de sensibilisation au VIH/SIDA 
      sont également mis en œuvre pour les employés du secteur privé. 
       
      49. 
      Mise à disposition 
      de temps d’antenne radio et télévision gratuit pour les programmes sur le 
      VIH/SIDA : de grands progrès ont été accomplis pour obtenir 
      gratuitement du temps d’antenne radio et télévision pour les programmes 
      sur le VIH/SIDA. Certaines stations de télévision diffusent des messages 
      de prévention du VIH/SIDA. Egalement, certains sponsors du secteur privé 
      ont commencé à mettre à disposition un temps d’antenne lors de leurs 
      programmes. Par exemple, Cambrew inclut des messages sur le VIH/SIDA dans 
      ses émissions hebdomadaires de Karaoké à la télévision. Les donateurs ont 
      également renforcé leur appui à l’élaboration de messages diffusés : par 
      exemple, l’assistance fournie par DFID au BBC World Service Trust pour la 
      production de spots et de fictions radio et télévisés. Le PNUD, l’UNESCO 
      et l’UNICEF ont également produit des programmes courts. Les donateurs ont 
      aussi augmenté leur assistance pour la diffusion des messages : DFID 
      soutient les diffusions sur TV5 tandis que l’UNICEF appuie la diffusion 
      des mêmes messages sur d’autres chaînes pour toucher un public plus large. 
      2.1.4
      REFORME DE LA GESTION FISCALE ET DE L’ADMINISTRATION 
      PUBLIQUE 
      REFORME DE LA 
      FONCTION PUBLIQUE ET CADRE LOGIQUE DES DEPENSES A COURT TERME 
      50.  Dans ce domaine, les critères définis 
      lors de la réunion du 6ème GC étaient les suivants : « Après étude, et 
      avec l’appui de la Banque mondiale, un programme à moyen terme de réforme 
      de la fonction publique sera élaboré visant à aligner les salaires de la 
      fonction publique sur ceux du secteur privé, y compris dispositions de 
      départ et de précarité pour les travailleurs licenciés et des options de 
      financement en accord avec la Structure des dépenses à moyen terme ». 
      51. 
      Le Programme national 
      pour la réforme administrative (NPAR) a été approuvé par le gouvernement 
      royal début 1999. En octobre 2001, le gouvernement royal a approuvé la 
      stratégie d’optimisation de la fonction publique. Dans le cadre de cette 
      stratégie, le Conseil pour la réforme administrative (CAR) a été mandaté 
      pour étudier la possibilité d’accélérer les réformes sur les salaires et 
      l’emploi. Le CAR a entrepris les six études suivantes pour collecter des 
      informations factuelles et préparer une synthèse comme base des décisions 
      nécessaires pour accélérer ces réformes et renforcer la gestion de la 
      fonction publique : 
      i.   Améliorer 
      la fourniture des services publics ; 
      ii. 
      
      Etablir des critères de référence du marché du travail ; 
      iii. Evaluer 
      le fonctionnement ; 
      iv. Accroître 
      la rémunération pour améliorer les performances ; 
      v. 
      
      Augmenter l’embauche pour fournir un service adéquat ; et 
      vi. 
      
      Améliorer la gestion des effectifs de la fonction publique. 
      52. 
      En avril 2002, la 
      Banque Mondiale a accepté de financer cinq de ces études. Les termes de 
      références ont été validés en mars 2003 et les financements dégagés en 
      mai  2003. L’étude sur l’amélioration de la fourniture des services 
      publics s’est achevée en septembre 2003. L’étude des salaires et avantages 
      sociaux sur le marché du travail s’est achevée en septembre 2004. Avec 
      l’appui technique du Brunei, les travaux ont commencé pour documenter et 
      renforcer les pratiques et procédures de gestion des ressources humaines. 
      Grâce à l’assistance de l’UE, cette étude est approfondie pour en faire un 
      outil puissant de prévision des besoins en ressources humaines, de gestion 
      des employés de la fonction publique et de développement des ressources 
      humaines. 
      53. 
      L’étude sur 
      l’évaluation du fonctionnement sera bientôt lancée pour compléter les 
      travaux en cours dans les ministères prioritaires (Education, Santé, 
      Agriculture, Justice). Cette étude fera le point sur les progrès accomplis 
      et élaborera une méthodologie et un cadre logique qui pourront être 
      répliqués à d’autres études similaires. L’étude conduira également des 
      projets pilotes de mise en œuvre de la méthodologie et mettra l’accent sur 
      la formation pour développer la capacité du gouvernement à évaluer les 
      opérations. 
      54. 
      En ce qui concerne la 
      politique salariale de la fonction publique, le gouvernement royal 
      s’appuiera sur deux principes fondamentaux. En premier lieu, tout 
      changement devra respecter le principe de relativité entre les différentes 
      catégories d’employés de la fonction publique (politiques, fonctionnaires, 
      militaires et agents de sécurité). Deuxièmement, ces changements doivent 
      être financièrement viables sur le long terme, en accord avec le cadre 
      fiscal. En conséquence, les augmentations de salaires demeurent sujettes 
      aux fonds disponibles et donc aux recettes publiques. Le GRC s’engage à 
      augmenter les salaires de 10 à 15% par an. Les fonds disponibles seront 
      alloués aux besoins prioritaires par le biais d’instruments tels que le 
      programme PMG, et par un système d’indemnisation qui complémente le 
      salaire de base. Le secrétariat du CAR fait des simulations systématiques 
      pour évaluer les différentes options. Les travaux de l’étude sur la 
      politique de rémunération seront superposés à l’évaluation du 
      fonctionnement qui doit commencer début 2005, sur la base de termes de 
      référence révisés. 
      55. 
      L’étude sur la 
      politique d’embauche sera également lancée début 2005 pour renforcer 
      l’information existante sur les besoins en ressources humaines et pour 
      concevoir les mécanismes nécessaires à la reconfiguration de la fonction 
      publique. Les prises de décision relatives à la dernière étude sur la 
      gestion des effectifs de la fonction publique sont reportées jusqu’à 
      l’achèvement des travaux liés déjà en cours.  
      56. 
      Pendant la première 
      phase de mise en œuvre du programme NPAR, les efforts se sont concentrés 
      sur les cinq grandes activités suivantes : documenter et contrôler la 
      composition et la répartition des employés de la fonction publique ; 
      développer les instruments nécessaires pour diriger et motiver le 
      personnel ; évaluer les besoins en services centraux des ministères 
      (administration) ; compléter les travaux préliminaires pour rendre 
      l’administration plus accessible au grand public ; et renforcer la 
      capacité de planification et de gestion des réformes. Ce qui a déjà été 
      réalisé dans le cadre du programme NPAR : 
        
        
        Les données 
        sur la composition et les caractéristiques de la fonction publique ont 
        été rassemblées et analysées. En conséquence, une vision claire de la 
        composition et des caractéristiques des employés de la fonction 
        publique, au niveau national et local, est désormais disponible ; 
        
        
        Le cadre 
        juridique et de contrôle de la fonction publique est maintenant en 
        place ;
        
        Les systèmes 
        de gestion des ressources humaines, y compris le Human Resources 
        Management Information System (HRMIS), sont opérationnels pour 
        planifier et gérer les effectifs de la fonction publique ;
        
        Un nouveau 
        système d’embauche et de rémunération, plus favorable à l’évaluation des 
        performances et à l’avancement a été élaboré et est maintenant en 
        place ;
        
        Des 
        politiques novatrices ont été conçues pour rassembler les ressources 
        disponibles et accroître les performances dans les secteurs 
        prioritaires : les Groupes de missions prioritaires (PMG), indemnités 
        ciblées et services à guichet unique pour les employés au niveau local. 
      PERCEPTION DES 
      RECETTES 
      57.  Dans ce domaine, les paramètres définis 
      lors de la réunion du 6ème GC incluaient : 
        
        
        
        Augmenter les recettes du gouvernement à 12,75% du PIB.
        
        
        Augmentation des recettes provenant du paiement des baux sur les biens 
        publics ; recouvrement des arriérés d’impôt ; et obligation de résultat 
        dans le cadre du programme d’inspection avant expédition (pre-shipment 
        inspection program).
        
        
        Renforcement de l’audit fiscal et de l’administration.
        
        
        Plus grande transparence dans les conditions d’octroi des marchés 
        publics. 
      58. 
      Les recettes du 
      gouvernement augmentées à 12,75% du PIB  : 
      
       comme expliqué ci-avant, à 
      l’issue de la réunion du 6ème GC, l’historique jusqu’en 1993 
      des données sur le PIB a été réajusté fin 2002 par l’Institut national des 
      statistiques (NIS), avec l’assistance du FMI. Compte tenu des ajustements 
      significatifs des estimations du PIB révisées à la hausse, l’objectif de 
      12,75% d’augmentation des recettes établi sur la base des anciennes 
      données disponibles sur le PIB est en fait sensiblement moindre lorsqu’il 
      est calculé sur la base des données révisées du PIB. Il faut noter que 
      l’évaluation des progrès présentée dans ce rapport s’appuie sur les 
      données révisées.  
      59. 
      En dépit des nombreux 
      défis que le gouvernement royal a dû relever au cours des cinq dernières 
      années – y compris la restructuration des droits de douane et 
      l’abaissement des droits maximums applicables ; le contrôle de la 
      contrebande et la fraude fiscale -  le gouvernement a considérablement 
      augmenté le taux de perception des recettes fiscales. La mise en œuvre 
      énergique des réformes fiscales, avec l’assistance des partenaires pour le 
      développement, et la mise en œuvre de mesures visant à améliorer le niveau 
      des recettes commencent à porter leurs fruits. Les recettes, en 
      pourcentage des estimations révisées du PIB, sont passées de 8,1% en 1998 
      à 11,1% en 2002. En 2003, la perception des recettes a été affectée non 
      seulement par l’épidémie de SRAS qui a frappé la région, les 
      manifestations violentes à Phnom Penh début 2003, la guerre en Irak et 
      l’inefficacité du système de recouvrement, mais également par les 
      incertitudes liées aux élections dans la première moitié de l’année 2003 
      et les retards dans la formation du nouveau gouvernement suite aux 
      élections du 27 juillet 2003. 
      60. 
      Le climat incertain qui 
      a prédominé en 2003 a également eu une incidence négative sur la 
      collecte des recettes liées au paiement des baux sur les biens publics ; 
      le recouvrement des arriérés d’impôts et les résultats du programme 
      d’inspection avant expédition (pre-shipment inspection program) 
      61. 
      Renforcement de 
      l’audit fiscal et de l’administration : l’Autorité nationale d’audit (NAA), 
      créée début 2000, est maintenant opérationnelle et sa capacité est en 
      cours de renforcement. La NAA complète actuellement les rapports d’audit 
      pour les années 2000, 2001 et 2002. Ces rapports seront ensuite soumis au 
      Parlement. Les fonctions d’audits internes sont également renforcées dans 
      les ministères. La NAA travaille en collaboration avec les départements 
      d’audit des différents ministères pour garantir une plus grande 
      transparence et responsabilisation des personnes concernées. 
       
      62. 
      Plus grande 
      transparence des conditions régissant les acquisitions publiques : 
      pour une plus grande transparence et afin de minimiser les abus, le champ 
      d’action du sous décret sur les Acquisitions publiques a été étendu à 
      toutes les dépenses de tous les ministères, à l’exception du Palais Royal.                               
      
      
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