3. LES DEFIS DE DEVELOPPEMENT DU CAMBODGE |
158.
La population du Royaume du Cambodge a été estimée à environ 11,5
millions de personnes en 1998. Le taux annuel de croissance démographique
se situe à environ 2,5 %, ce qui place le Cambodge au deuxième rang des
pays de la région à forte croissance de la population. La population
totale devrait s’accroître de 1,7 millions de personnes au cours de la
période 2001 à 2006. La répartition actuelle par âge et par sexe est déséquilibrée
: il y a davantage de femmes que d’hommes – 93 mâles pour 100
femelles. D’autre part, les enfants de la tranche d’âge 0 à 14 ans
représentaient 42,8 % de la population totale en 1998. Les déséquilibres
par âge et par sexe, reflétant un taux de mortalité et d’émigration
exceptionnellement élevé pendant la période des Khmers rouges, sont
lourds de conséquences dans les efforts actuels et futurs que le
Gouvernement Royal déploie en vue de promouvoir le développement. 159.
Le Gouvernement est parfaitement conscient des obstacles de taille qui
s’opposent de nos jours au développement du pays. Les catastrophes
naturelles et celles causées par l’homme qui ont caractérisé les
trente dernières années, ont porté un coup dévastateur au Cambodge.
Les décennies de guerre et de conflits internes non seulement ont démoli
les fondements physiques et socio-économiques nécessaires à la
croissance et au développement, mais surtout ont décimé à la base le
capital humain du pays. Le déséquilibre de la répartition de la
population par âge et par sexe et le manque de compétences chez la
population active ne fait qu’aggraver les défis devant être relevés
pour atteindre les objectifs du pays en matière de développement. Le
Gouvernement considère que s’il est possible de raccourcir les échéances
pour la réhabilitation, la reconstruction et la mise en valeur des
infrastructures physiques – à condition de disposer des ressources nécessaires
– la reconstitution du capital humain nécessaire au développement
socio-économique durable est quelque peu inféodée au rythme imposé par
le temps. Il faudra au moins dix ans pour reconstituer le capital humain
au niveau qu’il était avant l’avènement du régime des Khmers Rouges
: c’est là un simple fait démographique auquel le Cambodge doit faire
face aujourd’hui. À l’heure actuelle, en termes de compétences
disponibles au Cambodge, moins de 1 % de la population active ont pu bénéficier
d’une formation au-delà de l’enseignement secondaire. Autre répercussion
du manque de compétences chez la population active, c’est que le système
éducatif continue d’être en butte à de sérieux problèmes affectant
son rendement interne : environ un tiers seulement des élèves inscrits
à la 1re année continuent leur scolarité jusqu’à la fin
de la 6e année, ce qui ne fait que réduire davantage
l’offre d’effectifs possédant les compétences dont on a un si grand
besoin. 160.
Parmi les contraintes les plus sérieuses qui continuent de freiner le
développement socio-économique du Cambodge, citons les suivantes : -
Insuffisances de ressources humaines qualifiées :
c’est là le goulot d’étranglement le plus important s’agissant des
efforts déployés par le Cambodge en vue de son développement. À court
terme, le Gouvernement fait face au problème en ayant recours à des spécialistes
venus de l’étranger et dans le cadre de missions temporaires. À long
terme, la stratégie passe par un effort concerté visant à accroître
les possibilités d’accès à l’enseignement et à la formation
professionnelle. -
Limitation des revenus et de l’épargne:
étant donné le très faible revenu par habitant et la pauvreté généralisée,
le Cambodge est limité dans sa capacité à mobiliser suffisamment d’épargne
domestique pour financer des investissements. -
Insuffisance des infrastructures
physiques : au Cambodge, les infrastructures sont peu étendues et
de qualité médiocre, ce qui n’attire guère les investissements privés.
- Contraintes au niveau de la capacité institutionnelle : un travail d’arrache-pied s’impose au niveau des institutions administratives, juridiques, commerciales, judiciaires et réglementaires, afin qu’elles fonctionnent selon des normes susceptibles de mériter la confiance des investisseurs et la participation du secteur privé. À l’heure actuelle, le Gouvernement accorde une grande priorité aux questions relatives à la bonne gouvernance. 161.
Au terme de 30 années de guerre et de conflits internes, la société
cambodgienne est confrontée aux défis posés par la reconstruction et le
développement non seulement de ses infrastructures économiques, mais
aussi de son capital humain. La mise en valeur du potentiel humain exige
la création d’un environnement dans lequel l’ensemble de la
population pourra profiter d’une vie longue, saine et prospère grâce
à l’égalité des chances et à la participation à la vie économique,
sociale et culturelle du pays. 162.
Le Royaume du Cambodge fait partie des pays les plus pauvres de la
planète. En 2000, le revenu par habitant a été estimé à environ 271
dollars US. De même,
selon l’indice du développement humain du Programme des Nations
Unies pour le Développement, le Cambodge était classé en 2001 au 121ème rang sur
une échelle de 162 pays. Si la période de 30 années caractérisées
par la guerre et la dislocation appartient désormais au passé, une
grande partie de la population reste vulnérable en raison de la pauvreté
et du manque de sécurité alimentaire. En 1999, selon les estimations,
environ 36 % de la population vivaient au-dessous du seuil de pauvreté.
Quatre-vingt-dix pour cent des pauvres vivent dans les régions rurales du
pays, et 71 % d’entre eux sont des agriculteurs. En 2000, le Cambodge a
vécu les pires inondations depuis 70 ans, et cela malgré les efforts
consentis par le Gouvernement pour en atténuer les effets néfastes, et
cette catastrophe a peut-être aggravé davantage l’incidence de la
pauvreté dans les zones rurales. 163.
La réhabilitation et la reconstruction de l’infrastructure du système
éducatif, qui avait été complètement détruit par suite des conflits
et des guerres civiles, demeure une priorité absolue du Gouvernement
Royal. Si des progrès considérables ont été réalisés, la prestation
des services permettant d’offrir un enseignement de base n’en reste
pas moins un défi de très grande taille. Atteindre l’objectif
consistant à assurer universellement un enseignement primaire de base
exigera un financement considérable, non seulement pour combler les écarts
existants et améliorer l’efficacité de la prestation des services d’éducation,
mais aussi pour suivre le rythme de la démographie croissante du pays. Le
Gouvernement Royal considère que la reconstruction d’une base de
capital humain susceptible de fournir les compétences nécessaires dans
les secteurs privé et public est un préalable indispensable à
l’atteinte de ses objectifs en matière de développement socio-économique
durable et à la mise en œuvre réussie des nombreuses réformes qu’il
a lancées. 164.
Il
est impossible d’assurer une croissance économique viable en
l’absence des ressources humaines qualifiées dont le secteur privé a
besoin. De même, malgré l’engagement pris par le Gouvernement et les
efforts considérables qu’il a consentis, les réformes administratives
et celles visant une saine gestion des affaires publiques ne portent pas
un maximum de fruits à cause du manque de capacités dans le secteur
public, d’où des carences notables en matière d’application des lois
et règlements en vigueur. Il est important de noter que, si le Cambodge
est en mesure de tirer profit de l’expérience de ses partenaires au développement
s’agissant de l’élaboration de politiques et de procédés, l’exécution
effective de ces politiques et procédés restera certainement limitée à
cause des lacunes existant dans les capacités des ressources humaines 165.
Les
infrastructures médicales et le personnel médical formé ont été décimés
par les Khmers rouges : des mille médecins formés avant 1975, moins de
50 ont survécu à ce régime. Une situation similaire existe dans la
profession juridique, et cette situation représente un obstacle majeur à
la mise en oeuvre du programme de réformes juridique et judiciaire.
Aujourd’hui, environ 47 % de la population ne bénéficient pas d’un
accès adéquat aux services de santé, à cause du nombre insuffisant et
de l’éloignement des centres de soins dans les zones rurales (certains
centres de soins se situent à une distance d’environ 3 km des
villages). Malgré les progrès importants qui ont été enregistrés, le
Cambodge est toujours classé au bas de l’échelle dans la région du
Pacifique Ouest. Les principales causes de mortalité et de morbidité
infantiles et post-infantiles au Cambodge sont l’infection par le VIH/sida,
les maladies diarrhéiques, les infections respiratoires aiguës, les
maladies pouvant être prévenues par un vaccin, la dengue hémorragique
et le paludisme. La malnutrition protéo-calorique et les carences en
oligo-éléments, notamment le fer, l’iode et la vitamine A, sont également
courantes. Environ 56 % des enfants de moins de 5 ans souffrent d’une
malnutrition chronique. À l’heure actuelle, seuls 63 % des enfants âgés
de 1 an bénéficient de vaccinations contre la tuberculose, la polio et
la rougeole. Le taux d’infection par le VIH/sida qui ne cesse de croître
met en péril la poursuite d’une croissance économique soutenue,
celle-ci devant suivre un rythme permettant de mettre en œuvre et de
maintenir les initiatives de lutte contre la pauvreté envisagées par le
gouvernement. Les femmes souffrent d’un accès limité aux services de
santé reproductive, surtout dans les zones rurales, là où les besoins
se font le plus sentir. L’anémie est une cause importante mais évitable
de mortalité et de morbidité maternelles au Cambodge. Il faut élargir
la prestation de services d’hygiène sexuelle s’agissant de la
propagation du VIH, afin de protéger les femmes et les enfants. 166.
Les
coûts liés à la santé et à l’éducation imposent un lourd fardeau
à la population, surtout les démunis. Le coût de soins médicaux, qui
représente environ 30 % des dépenses familiales, a été incriminé
comme étant l’une des principales causes de dette chez les éléments
pauvres et vulnérables. De l’ensemble des dépenses effectuées pour
des services de santé, soit environ 12 % du PIB en 1966-67, les menues dépenses
de la famille représentaient 82 % du total, et l’aide officielle des
bailleurs de fonds et des financements directs du côté des ONG (réunis)
14 %. De même, le coût des services d’enseignement est supporté de
manière disproportionnée par les pauvres. Le coût afférent au fait
d’envoyer un seul enfant à l’école primaire représente un quart de
toutes les dépenses non alimentaires par habitant dans le quintile
regroupant les plus pauvres, tandis qu’un enfant qui fréquente l’école
intermédiaire absorbera 57 % des dépenses non alimentaires. 167.
La nourriture est le besoin humain le plus fondamental, et le riz est
l’aliment de première nécessité pour tous les Cambodgiens. En 1995,
le Cambodge a enregistré son premier surplus (ne serait-ce que modeste)
depuis la veille de la guerre civile à la fin des années 1960, et un excédent
de production a été enregistré chaque année depuis. Cependant, de
nombreux Cambodgiens n’ont pas accès à cette alimentation de base en
raison d’un pouvoir d’achat insuffisant (le riz étant vendu en Thaïlande
et au Viêt-nam à des prix plus élevés que ne peuvent se permettre les
plus pauvres), ainsi qu’en raison des systèmes de transport et de
commercialisation inadaptés. De plus, le système de production agricole
reste très vulnérable aux catastrophes naturelles et à des dégâts
causés par les ravageurs, d’où d’importantes variations dans le
rendement. En dépit du surplus actuel, près de la moitié des 24
provinces constituent des zones en déficit vivrier, et une tranche considérable
de la population n’est pas en mesure de satisfaire leurs besoins
minimaux en matière de riz ; les périodes critiques se situant généralement
entre mi-juillet et mi-octobre. Les groupes composés de personnes déplacées
ou de réfugiés rapatriés sont tout particulièrement susceptibles de
souffrir d’un manque de nourriture. Outre qu’il n’y a pas assez de
riz pour de nombreuses personnes, la consommation du riz seul n’assure
pas un apport diététique suffisant. Pour une grande partie de la
population, le riz représente plus de 70 % de la ration calorique et
environ 40 % des dépenses liées à l’alimentation. 168.
Les
pauvres sont mal desservis par les infrastructures physiques, qui ne sont
pas adéquatement mises en valeur et maintenues. Le réseau de routes
secondaires est à ce point détérioré que de nombreuses zones rurales
sont pour ainsi dire enclavées, tandis que la plupart des routes
tertiaires ne sont pas praticables pendant la saison des pluies. La
perception de taxes illégales complique les choses pour les pauvres, à
cause de la hausse du coût de transport qui en résulte. Selon le
recensement de 1998, seuls 24 % des ménages en milieu rural ont accès à
l’eau potable, par rapport à 60 % des ménages en milieu urbain. Pour
les plus pauvres, soit 20 % de la population paysanne, le pourcentage de
personnes ayant accès à l’eau potable tombe à 4 %. L’accès aux
installations sanitaires est également très faible, se situant à 8,6 %
dans les zones rurales, contre 49 % dans les agglomérations urbaines.
Plus de 94 % des ménages en milieu rural dépendent du bois de chauffe
comme principal combustible pour la cuisson, tandis que 86 % utilisent du
kérosène comme source de lumière. Moins de 1 % des ménages en milieu
rural ont accès à l’éclairage fourni par l’État. Les zones rurales
ont également peu d’accès aux services téléphoniques. 169.
L’environnement a subi une dégradation sérieuse au cours des années
1970, 1980, et 1990, causée en grande partie par la surexploitation des
ressources et des pratiques de gestion non viables. Le couvert forestier
qui revêtait 74 % de la superficie terrestre du Cambodge en 1969 a été
réduit à 58 % en 1997, ce qui a diminué la biodiversité et aggravé
l’érosion du sol, accélérant le colmatage des rivières et altérant
les contours du Mékong, de la rivière Tonlé Sap et du grand lac Tonlé
Sap, ce qui a contribué ces dernières années à de fortes inondations.
Le déversement d’eaux usées non traitées dans les cours d’eau entraîne
de graves problèmes de pollution. Une préoccupation fondamentale,
c’est comment mettre à contribution les ressources hydrauliques
abondantes d’une manière durable, notamment pour la mise en valeur de
l’irrigation. Les zones de pêche en eau douce ont été épuisées et
les zones côtières détériorées. Depuis 1999, le gouvernement a réalisé
des progrès sensibles s’agissant de mettre le holà à la coupe illégale
du bois, mais il y a lieu de consolider et d’étendre les progrès réalisés
en matière de l’exercice des pouvoirs dans le secteur des forêts, afin
de répondre aux besoins des collectivités locales qui dépendent des
ressources forestières. La suppression et la réduction des concessions
de pêche, démarche entreprise fin 2000,
libéreront environ 53 % de l’ensemble des zones de pêche pour la pêche
familiale. Toutefois, cette mesure nécessitera l’élaboration et la
mise en vigueur d’un cadre juridique et réglementaire pour la gestion
des zones de pêche communautaires. 170.
En
dépit des progrès sensibles réalisés en vue de la création d’un
environnement favorable pour le développement du secteur privé, il reste
de nombreux défis à relever avant de mettre en place l’infrastructure
physique, juridique et financière indispensable à la promotion d’un
secteur privé dynamique. Jusqu’à ce jour, la proportion de la
population active employée dans le secteur formel (emplois salariés)
reste faible. En 1999, seuls 15 % de la population active –moyenne
nationale- étaient employés dans le secteur formel. Cette proportion est
de 53 % à Phnom Penh et seulement 11 % dans les zones rurales. Le chômage
et le sous-emploi sont importants, et le faible revenu de ceux qui ont un
emploi constitue un problème. Les salariés gagnent en moyenne 43 dollars
US par mois. Une grande partie de la population active – environ 46 % du
marché du travail – se considère comme travailleurs familiaux non rémunérés.
Dans les communautés rurales, plus de deux tiers des femmes se disent
travailleurs familiaux non rémunérés, tandis qu’à Phnom Penh,
seulement un cinquième des femmes sur le marché du travail se présentent
ainsi. En raison du taux élevé de croissance démographique, les
effectifs de la population active – estimé à 5,1 millions en 1998 –
devraient augmenter, chaque année, d’environ 228.000 nouveaux
demandeurs d’emploi, dont la plupart ne posséderont qu’un très
faible niveau de compétence. Or, offrir des emplois productifs à ces
nouveaux arrivants, aux soldats démobilisés et aux fonctionnaires
licenciés pour cause de suppression d’emploi, sans compter les sans-emploi
et les travailleurs sous-employés, sera une tâche très difficile, et nécessitera
une expansion rapide de la demande de main-d’œuvre dans le secteur privé
(à la fois formel et informel). Les efforts consentis par le gouvernement
en vue de faciliter le développement axé sur le secteur privé et la
mise en valeur des ressources humaines revêtent donc une importance
cruciale. 171.
Le
Cambodge est l’un des pays les plus touchés par les mines et l’UXO
(munitions explosives non explosées) dans le monde. Environ 45 % des
11102 villages peuplés, ayant fait récemment l’objet d’un sondage,
présentent une contamination par mines terrestres et / ou des UXO. Au
cours des trois dernières années (1999 à 2001), les efforts conjoints
consentis par le gouvernement et les bailleurs de fonds ont permis une réduction
du nombre des victimes de l’ordre de 37 %, mais le nombre d’accidents
liés aux UXO a augmenté en raison de la réinstallation de réfugiés et
de personnes déplacées dans les zones contaminées par des UXO. Étant
donné que près de 85 % de la population du Cambodge habitent en milieu
rural, les mines terrestres et les UXO constituent un obstacle de taille
au développement du Cambodge. 172.
L’égalité hommes-femmes fait partie intégrante du processus de développement
et ne saura être prise en considération indépendamment des autres
questions relatives à la population. L’enjeu principal consiste à
savoir comment améliorer l’égalité hommes-femmes dans toute une gamme
de secteurs, afin de donner aux femmes les compétences et le prestige nécessaires
pour participer à la société contemporaine sur un pied d’égalité
avec les hommes. S’agissant du secteur de l’éducation, il faut impérativement
garantir l’inscription des filles à l’école et s’assurer
qu’elles y restent. S’agissant du secteur de la santé, il y a lieu
d’encourager davantage l’espacement des naissances et de fournir des
services d’hygiène de la reproduction à la génération actuelle de
femmes, d’où une meilleure protection maternelle et infantile et une réduction
du taux actuel très élevé de mortalité maternelle et infantile. 173.
Le
gouvernement considère que la bonne gouvernance est un préalable
essentiel à l’atteinte du développement socio-économique durable et
de la justice sociale et que le Cambodge a amorcé un processus de long
terme consistant à améliorer les quatre axes d’une saine gestion des
affaires publiques : l’obligation de rendre des comptes, la
transparence, la prévisibilité et la participation. De nombreuses études
ont été menées avec l’appui de nos partenaires au développement, études
qui ont identifié et analysé en profondeur les problèmes liés à la
fonction gouvernementale et qui ont dégagé les principaux domaines
devant être réformés. Le Plan d’action pour la bonne gouvernance
(Governance Action Plan [GAP]), présentée l’année dernière et
d’ores et déjà en cours de mise en oeuvre, constitue la réponse du
gouvernement devant la nécessité d’éliminer les problèmes identifiés
et liés à l’exercice des pouvoirs. Le lecteur trouvera dans les pages
suivantes un résumé des progrès réalisés pour ce qui est de la mise
en application du GAP et d’autres réformes. |
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