4.6 D’AUTRES PRIORITÉS TRANS-SECTORIELLES |
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4.6.1 LE DÉVELOPPEMENT RURAL 309.
La stratégie envisagée pour le GRC pour faciliter le développement
rural englobe les impératifs suivants : (i) promouvoir la décentralisation
de la planification, du financement et de la mise en œuvre des projets et
programmes de développement rural; (ii) faciliter une approche intégrée
du développement rural qui soit participative, axée sur la zone
d’intervention et multi-sectorielle ; (iii) offrir, à toutes les
instances administratives, un forum pour le dialogue et les actions
conjointes entre les services gouvernementaux, entre le GRC et la société
civile, établissant un équilibre entre l’autorité verticale exercée
par les ministères opérationnels et celle des administrations locales;
et (iv) identifier, mobiliser et exploiter les avantages comparatifs et
les capacités appropriées au sein du gouvernement, de la société
civile, du secteur privé, des agences internationales et locales, ainsi
que dans les communautés rurales elles-mêmes, pour tout ce qui touche au
développement. 310.
Au cours des cinq prochaines années, le ministère du Développement
rural s’attachera à atteindre les objectifs suivants: : -
Le renforcement institutionnel et
le développement des ressources humaines : Les institutions au
niveau central seront renforcées et réaménagées. Le MDR a récemment
créé deux nouveaux services : le Département des routes rurales et le Département
de la valorisation des minorités ethniques. Il continuera de renforcer sa
structure institutionnelle; de ce fait, une grande priorité sera accordée
au renforcement des capacités des ressources humaines au sein du ministère.
-
Le renforcement des capacités des institutions locales :
Les structures institutionnelles du MDR au niveau des provinces et à des
échelons inférieurs seront renforcées, de façon à développer leurs
capacités actuellement assez limitées s’agissant des programmes
relatifs au développement rural qui viennent appuyer la politique de décentralisation
du GRC. En vertu de la politique du gouvernement en matière de décentralisation,
les villages sont tenus de créer des Comités pour le développement
villageois (Village Development Committees [VDC]), comités qui
constitueront l’unité de gestion administrative de base au niveau des
collectivités. Les VDC sont considérés comme le fondement d’une
approche à base communautaire, clé de voûte d’un développement rural
participatif et durable. Renforcer les capacités des VDC, pour qu’elles
participent efficacement au processus de développement, est, selon le
gouvernement, un besoin impérieux et une priorité. -
Les besoins minimaux de base et les indicateurs :
Pour répondre aux impératifs des zones les plus défavorisées, orienter
de manière appropriée les programmes de développement rural et assurer
l’implantation des routes, des écoles, des centres de santé, des puits,
des réservoirs et des systèmes d’irrigation dont les communautés
rurales ont besoin, il faut recueillir et analyser des données en vertu
du programme « besoins minimaux de base ». Ces données seront traitées
au moyen d’une méthodologie de planification intégrée de
l’accessibilité en milieu rural. Le MDR a élaboré un projet
permettant de conduire une enquête sur les besoins minimaux de base sur
tout le territoire, mettant à contribution la méthodologie qui vient
d’être mentionnée. -
L’amélioration des routes et du transport en milieu rural :
La mise en valeur des routes en milieu rural est une grande priorité pour
le GRC. La construction de routes rurales favorisera une augmentation de
la production agricole, soit en étendant la superficie des terres arables,
soit en intensifiant l’utilisation des terres existantes, ce qui
permettra de profiter de nouveaux débouchés du marché, de consolider
les liens entre les activités agricoles et non agricoles dans les zones
rurales mêmes et entre les zones rurales et urbaines. Il sera plus facile
pour les habitants de communautés rurales d’avoir accès aux services
de l’éducation et de soins de santé, ainsi qu’à l’eau, grâce à
des routes de raccordement qui relieront ces communautés aux agglomérations
urbaines. Au cours des cinq prochaines années, le ministère du Développement
rural envisage de réhabiliter et d’entretenir 21 195 kilomètres de
routes rurales, dont 15 195 kilomètres de chaussées en latérite et 6000
kilomètres de routes en terre compactée. -
L’eau potable et l’assainissement de l’environnement :
Le MDR mettra à exécution un plan relatif au développement de
l’approvisionnement en eau en milieu rural, qui permettra à environ 3,8
millions d’habitants de ces zones d’avoir accès à de l’eau potable
d’ici la fin de 2005. Pour réaliser cet objectif, il faudra installer
environ 44 700 nouveaux puits. Le MDR envisage également de réparer 6800
puits à pompe manuelle, excaver 415 nouvelles fosses-réservoirs (50 m x
30 m x 3 m) pour l’irrigation et de vidanger 650 fosses-réserves
existantes. Outre son initiative visant l’amélioration de
l’approvisionnement en eau potable, le MRD prévoit d’implanter des
installations d’assainissement environnemental permettant de desservir
1,9 millions de personnes supplémentaires en milieu rural d’ici 2005.
L’atteinte de cet objectif en matière d’assainissement nécessitera
la construction de 124 000 latrines, soit 24 800 par année. Les latrines
seront implantées sur une base de partage des coûts, l’initiative
s’appuyant sur un programme d’information / de sensibilisation des
populations en matière d’hygiène et de techniques d’assainissement. -
L’expansion de l’irrigation à petite échelle :
L’expansion des systèmes d’irrigation à petite échelle est un élément
important de la stratégie de développement rural intégrée poursuivie
par le GRC. Cependant, pour réussir la mise en œuvre de ces projets,
certains coûts devront être supportés par les populations locales. Le
GRC souhaite que l’exploitation et la maintenance soient assurées au
niveau des collectivités locales. Pour assurer une allocation et une
utilisation efficaces des eaux d’irrigation, les fonctions
d’exploitation et de maintenance de ces systèmes seront confiées à
des groupes et à des associations d’utilisateurs de l’eau issus des
communautés rurales mêmes. -
La promotion de la sécurité alimentaire universelle :
Un objectif important du Gouvernement Royal consiste à assurer la sécurité
alimentaire pour tous les Cambodgiens. Dans cette optique, le gouvernement
propose son soutien pour améliorer la production agricole des propriétaires
de petites parcelles de terrain. D’ici 2005, le MDR mènera à bien un
plan de développement conçu pour favoriser les programmes intégrés de
sécurité alimentaire pour les ménages, programmes qui porteront sur les
cultures de remplacement ayant un meilleur rendement, la transformation en
aval des produits agricoles, l’élevage, l’aquaculture à petite échelle
et la création de sources d’énergie de remplacement. Les familles en
milieu rural seront activement encouragées à se livrer à des activités
génératrices de revenus. -
Le développement économique en milieu rural :
L’ouverture du crédit sera élargie, la formation professionnelle et le
développement de petites entreprises seront encouragés. Les activités
de promotion agricole et commerciale sont freinées à l’heure actuelle
du fait que les agriculteurs et les exploitants de petites entreprises en
milieu rural ont du mal à se procurer du crédit. Actuellement, ceux qui
désirent emprunter de l’argent sont obligés de payer des taux d’intérêts
élevés, se situant 10 à 25 % par mois, sur des prêts consentis dans le
secteur agricole, tandis que les prêts en nature pour l’achat
d’engrais sont généralement remboursables au double de la valeur au
bout de 3 ou 4 mois, l’équivalent d’un taux d’intérêt de 20 à 25
% par mois. Dans les communautés rurales, les trois sources de revenus
les plus importantes sont le commerce, l’agriculture et le travail rémunéré.
Pendant la saison morte pour l’agriculture, les entreprises de petite
envergure constituent la principale source d’emploi pour les
agriculteurs. Cependant, ces petites entreprises ont besoin de facilités
de crédit afin de créer des emplois. Le MDR prendra des mesures qui
permettront d’assurer la disponibilité du crédit dont ont besoin les
petites entreprises en milieu rural. -
La mise en valeur des communautés rurales nécessitera la prestation de
formation professionnelle sur place, ce qui permettra aux habitants locaux
de participer efficacement et de contribuer au développement de petites
entreprises en milieu rural, favorisant ainsi l’amélioration du secteur
agricole. Le MDR ouvrira des centres régionaux de formation
professionnelle à Takéo et dans d’autres régions. En parallèle, une
collaboration plus étroite s’installera entre le MDR et les
fournisseurs de programmes de crédit, tout particulièrement dans les pôles
d’entreprise se trouvant dans les provinces de Prey Veng et de Svay
Rieng, où le MDR prendra la relève lorsque la mission PRASAC aura tiré
à sa fin. Mentionnons aussi les liens de collaboration plus étroits qui
uniront le MDR et l’AFD, dans le cadre d’un programme pour revitaliser
l’industrie de sériciculture dans la province de Siem Reap. -
La préservation des ressources naturelles et la protection de
l’environnement :
Les activités dans le cadre du développement rural peuvent avoir un
effet positif ou négatif sur l’environnement. La protection des
ressources naturelles est un objectif du GRC, non seulement en raison de
l’importance de celles-ci pour le pays en général, mais encore parce
que les populations rurales dépendent fortement du milieu naturel
s’agissant de la culture non irriguée, des produits forestiers, etc. Le
ministère du développement rural veillera, le plus tôt possible, à
l’élaboration d’un programme intégré relatif à la préservation
des ressources naturelles et à la protection de l’environnement. 311.
Le programme SEILA :
Comme cela a déjà été souligné dans la partie 2, l’adoption, en
2001, de la Loi sur l’administration des communes et les élections
communales tenues en février 2002 constituent des jalons importants,
alors que le Cambodge entre dans une nouvelle ère de démocratisation à
la base. Parallèlement, le Comité national pour le soutien des communes
(National Committee for Support to Communes/Sangkats [NCSC]) et le Département
de l’administration locale (Department of Local Administration [DoLA])
au sein du ministère de l’Intérieur, ont été créés. Ces organismes
sont chargés d’élaborer le cadre réglementaire décentralisé et de
coordonner le soutien apporté aux conseils communaux. Anticipant l’évolution
de ces événements, la deuxième phase (2001-2005) du programme SEILA a
été reformulée en tant que cadre pour la mobilisation et la
coordination des apports d’aide. Les efforts sont désormais orientés
en vue de soutenir les réformes en matière de décentralisation et de déconcentration
opérées par le Gouvernement Royal. 312.
En partant d’une base de 12 provinces et de 509 communes à la
fin de 2001, le programme SEILA étendra l’envergure du soutien qu’il
offre pour inclure 17 provinces en 2002. D’ici 2005, il est prévu
d’atteindre 1216 communes, 71 % des provinces / municipalités et 85 %
de l’ensemble des communes / sangkats en milieu rural. L’exercice
financier qui se rattache à ce programme se fait sur une base annuelle et
intégrée. L’ensemble des ressources techniques et financières mobilisées
dans le cadre du programme SEILA sera transmis systématiquement aux
ministères, aux provinces et aux conseils de commune / sangkat en
fonction de leurs priorités stratégiques et de leurs compétences
institutionnelles, ce qui permettra de combler des lacunes financières
importantes qui existent dans le cadre budgétaire général de ces entités.
Au cours de la période 2001-2002, un partenariat stratégique solide
s’est développé entre le programme SEILA, le NCSC et ses sous-comités,
ainsi qu’avec le DoLA, si bien que le programme SEILA, en collaboration
avec d’autres programmes soutenus par des bailleurs de fonds, est la
source d’un fort pourcentage des ressources techniques et financières nécessaires
à l’élaboration des cadres réglementaires, à la conception de
formations suivies destinées aux autorités provinciales et aux conseils
de commune / sangkat, de même que des ressources nécessaires à la mise
en œuvre du renforcement des capacités et des initiatives
d’investissement aux niveaux national, provincial et communal. 4.6.2 L’ENVIRONNEMENT ET LA CONSERVATION 316.
Le ministère de l’Environnement (MEnv) a pour mandat général
de gérer, de conserver et de protéger, d’une manière efficace et
durable sur le plan écologique, l’environnement et les ressources
naturelles du Cambodge, ce qui lui permettra de contribuer à la lutte
contre la pauvreté à l’échelle nationale. Dans le moyen terme, le
MEnv s’est fixé les objectifs suivants : (i) mettre en valeur la
gestion des zones côtières ; (ii) réduire la pollution dans les zones
urbaines et industrielles ; (iii) renforcer la gestion des zones protégées,
(iv) améliorer la gestion des concessions forestières, (v) améliorer la
gestion de l’écosystème du Tonlé Sap ; et (vi) renforcer la capacité
des institutions centrales s’agissant de planification en matière de
l’environnement. 318.
Étant donné que la protection et la gestion efficaces de
l’environnement et des ressources naturelles intéressent de nombreux
secteurs, bon nombre des initiatives préconisées par le gouvernement en
vue de protéger l’environnement et de gérer les impacts
environnementaux sont intégrées aux priorités en matière
d’investissement et de politique définies dans d’autres secteurs. Il
y a lieu de suivre la mise en œuvre de l’ensemble des projets relatifs
aux investissements publics, afin de s’assurer que cette mise en œuvre
est respectueuse de l’environnement et de renforcer les liens entre la
planification du développement et la protection environnementale. Il faut
également veiller à ce que des évaluations de l’impact sur
l’environnement et des procédés de vérification de conformité soient
incorporés dans la sélection préliminaire des projets. Une grande
priorité du GRC consiste à renforcer la capacité du MEnv pour ce qui
est de planifier et de mettre à exécution des politiques et des projets,
de suivre, de faire valoir et de renforcer la conformité aux textes de
lois existants relatifs à l’environnement. Le MEnv encouragera la
participation des membres du public aux mesures de protection
environnementale et de gestion des ressources naturelles, ce qui leur
permettra de fournir des renseignements et de participer au processus décisionnel
dans ce domaine. 4.6.3 LE DÉMINAGE 319.
Au cours des trois prochaines années, le Régie cambodgienne de déminage
et d’aide aux victimes (Cambodian Mine Action and Victim Assistance
Authority [CMAA]) mettra en œuvre et s’appuiera sur un train de procédures,
de procédés et de pratiques conçus pour que les activités de déminage
menées au Royaume du Cambodge soient sécuritaires, bien coordonnées et
bien planifiées, et qu’elles s’effectuent dans le respect des normes
nationales et des conventions internationales. 320. Les principaux éléments du plan de travail de la CMAA en 2002, qui a été diffusé aux différents partenaires en janvier 2002, se dressent comme suit :
321.
La coordination de l’ensemble des activités de déminage
continue d’être un des rôles primordiaux de la CMAA. La Régie
assurera les fonctions d’agent de coordination auprès des ministères
et des départements administratifs, de la communauté internationale des
bailleurs de fonds et des organisations nationales et internationales compétentes,
afin de garantir l’utilisation la plus efficace et la plus rentable des
ressources consenties, ainsi que le suivi des questions relatives à
l’attribution et l’utilisation des terres. 322.
Une importante caractéristique nouvelle du plan du travail du CMAC
pour 2002, c’est l’intégration d’un plan détaillé de développement
de la gestion, qui accompagne le plan opérationnel type. Un ensemble
d’objectifs portant sur la gestion ministérielle, les finances, la
prise en charge et les ressources humaines a été formulé, en vue
d’optimiser, pour les partenaires du CMAC, le recours aux services
consultatifs et aux données techniques, afin d’améliorer les pratiques
et les procédures en matière de gestion. À cette fin, des objectifs,
des plans d’action et des échéanciers précis ont été établis. Le
plan de développement de la gestion a été réalisé à la lumière de
consultations avec les différents départements et unités de déminage
du CMAC, qui ont fait part de leurs besoins prioritaires pour l’année
à venir, ainsi que des recommandations formulées dans le cadre des contrôles
les plus récents et l’évaluation effectuée par le PNUD portant sur
l’exercice financier 2001. Ce document expose les charges prioritaires
relevant du siège du CMAC et des responsables d’unités de déminage,
ainsi qu’un profil du rôle des conseillers techniques. 323.
L’objectif du CMAC de dépolluer au total 9,7 kilomètres carrés
en 2002 s’harmonise avec la prestation de 2001, soit 9,63 kilomètres
carrés, mais il serait possible de le surpasser si les nouvelles débroussailleuses
arrivent du Japon comme prévu et sont mises en service pour les activités
du dernier semestre de l’année. Outre les objectifs opérationnels (se
rapportant à la réalisation d’un manuel, à des questions mécaniques,
à l’utilisation de chiens, à la sensibilisation aux mines, à la
formation, etc.), le plan opérationnel comporte des éléments bien précis
sur le plan socioéconomique. Il comprend une description comparative des
opérations du CMAC, en analysant les résultats de l’Enquête sur les
impacts, niveau 1, et des éléments d’information contenus dans la base
de données sur les victimes d’accidents de mines / UXO au Cambodge, ce
qui confirme la pertinence des activités du CMAC par rapport aux besoins
réels. Qui plus est, l’impact socioéconomique des opérations du CMAC
est ventilé de façon à indiquer le nombre de routes, de pagodes, de
points d’eau, d’écoles, de parcelles destinées à l’agriculture ou
à la réinstallation, ainsi que le nom des villages et le nombre de bénéficiaires
(directs et indirects). 4.6.3
LES SERVICES SOCIAUX ET COMMUNAUTAIRES 4.6.4
LES AFFAIRES DES FEMMES ET DES ANCIENS COMBATTANTS 326.
Inscrire les préoccupations des femmes dans le courant dominant :
L’objectif général du GRC sous ce rapport consiste à renforcer les
capacités du gouvernement s’agissant de la lutte contre la pauvreté et
la fonction gouvernementale, afin d’émanciper les femmes et augmenter
la participation des femmes à toutes les initiatives de développement,
sur la base de l’égalité et de l’équité. En voici les principaux
axes ; (i) augmenter l’engagement et la capacité ; (ii) faire en sorte
que les politiques soient égalitaires et tiennent compte des besoins ;
(iii) augmenter la participation des femmes à la planification du développement
national et local et à la fonction gouvernementale ; (iv) améliorer les
capacités permettant la planification, la surveillance et l’évaluation
en matière d’égalité entre les sexes ; et (v) sensibiliser le public,
s’assurer de son appui. 327.
La santé : Les objectifs du GRC visent à assurer aux femmes et aux
filles, aux anciens combattants et à leurs familles, la jouissance de
leurs droits et l’accès aux soins de santé primaires, surtout des
soins en matière d’hygiène de la reproduction, pendant toute leur vie,
et cela sur la base de l’égalité et de l’équité. Les objectifs
prioritaires portent sur les initiatives suivantes : (i) faire prendre
conscience aux femmes, aux filles et aux anciens combattants de leur droit
aux services de santé primaires, leur communiquer une connaissance de
base relative à la santé primaire, surtout en rapport avec l’hygiène
de la production, et la prévention et les soins de l’infection par le
VIH/sida ; (ii) augmenter davantage le soutien que les responsables des
institutions compétentes apportent à la facilitation de l’intégration
des principes égalitaires à leurs politiques et programmes ; (iii)
promouvoir le soutien d’activités relatives à l’hygiène de la
reproduction chez les jeunes ; et (iv) préconiser l’expansion et le
renforcement des services de santé mentale. 328.
L’éducation : L’objectif du GRC consiste à garantir que les
femmes, les filles et les anciens combattants jouissent de leurs pleins
droits, à tous les niveaux, en ce qui concerne l’éducation et la
formation professionnelle, afin de leur permettre de devenir des
ressources humaines actives pour la promotion de l’égalité et de l’équité
dans la société. Les objectifs prioritaires se dessinent comme suit : (i)
augmenter l’inscription et la présence des étudiants de sexe féminin
à tous les niveaux du système scolaire, de l’école primaire à
l’université ; (ii) élargir et améliorer les programmes
d’enseignement destinés à la petite enfance ; (iii) élargir et améliorer
les possibilités d’enseignement non formel ; et (iv) favoriser l’intégration
des principes de l’équité entre les sexes à tous les niveaux du système
scolaire. 329. La protection légale : L’objectif du GRC consiste à s’assurer que les femmes, les filles et les anciens combattants jouissent d’une protection pleine et entière sur la base de l’égalité et de l’équité, et que les droits de la femme sont inscrites dans la formulation et la mise en application des lois, l’alphabétisation juridique et l’éducation. Pour cela, il faut s’attacher aux objectifs suivants : (i) assurer l’égalité des droits des femmes et des hommes au regard de la loi ; (ii) élaborer des politiques destinées à protéger les droits de la femme, y compris des lois relatives à l’exploitation sexuelle et à la violence domestique ; et (iii) augmenter la sensibilisation du public envers les lois, les droits humains et les questions spécifiques au sexe aux niveaux national et infra-national. 330.
Responsabilisation économique : L’objectif du GRC consiste à
assurer l’égalité des droits des femmes et des anciens combattants
pour ce qui est d’avoir accès aux ressources et aux possibilités économiques,
de sorte qu’ils peuvent participer de façon équitable au développement
et à la lutte contre la pauvreté au niveau national, et cela grâce aux
initiatives suivantes : (i) assurer un accès équitable aux ressources économiques
et la maîtrise de celles-ci ; (ii) améliorer les capacités des femmes
chefs d’entreprises ; (iii) promouvoir et renforcer l’environnement économique
des femmes et des anciens combattants grâce à la création
d’associations ; et (iv) encourager la mise en place d’un
environnement favorable au développement de moyens de subsistance viables
pour les femmes. 331. Le renforcement des capacités institutionnelles et la gestion stratégique : L’objectif du GRC consiste à assurer la pérennité, la transparence et l’efficacité de la gestion institutionnelle, à faire en sorte qu’elle soit en mesure de gérer, de suivre et d’évaluer la mise en œuvre des projets, ainsi que les ressources humaines et financières. Sous ce rapport, il faut relever les défis suivants : (i) assurer une coordination efficace des activités à l’échelon central, entre l’échelon central et les services provinciaux, et entre les projets eux-mêmes ; (ii) renforcer la planification, le suivi et l’évaluation ; (iii) renforcer les systèmes et les capacités en matière de gestion financière ; (iv) renforcer les mécanismes de communication interne ; (v) renforcer les compétences du personnel dans l’élaboration et la gestion de projets ; et (vi) assurer un encadrement et une gestion efficaces des personnels. |
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